
Sommaire:
Comment tout à commencé pour moi (Page 1)
Mon premier lancement presse (Page 1)
Le lancement qui m'a le plus marqué (Page 2)
Mes coups de coeur (Page 2)
Les opportunités (Page 3)
Un énorme MERCI (Page 3)
Après une année de collaboration avec le webzine belge Objectif Moto, je commence dès 2014 à proposer mes tests d’équipement (casques, habits, protections), récits de voyages et comptes rendus d’évènements tout-terrains et rallyes.
Mon tout premier article est un test des orthèses POD K300. C’est en 2016 que je rejoins officiellement Acidmoto. Après Charles, je suis le plus éloigné géographiquement du QG Genevois, et je ne vois pour ainsi dire, quasiment jamais mes collègues.
C’était à Faro au Portugal pour le lancement de la Triumph Tiger Explorer 1200 en 2016.
Après un vol Lisbonne-Faro plein de turbulences durant lequel j’ai dû lutter pour ne pas transférer le contenu de mon estomac dans le petit sac à vomi que j’ai tenu à 2 cm de ma bouche durant tout le vol, un chauffeur vient nous chercher à l’aéroport pour nous amener dans un hôtel 5 étoiles. Quelle ne fut ma surprise d’apercevoir l’aventurier et acteur Charley Boorman dans le bar de l’hôtel ! Après une décennie chez BMW, Il est devenu ambassadeur pour Triumph et accompagne les journalistes pour le lancement de la 1200.
Son tour du monde à moto avec l’acteur Ewan McGregor filmé et sorti sous le nom de « Long Way Round » a été le déclic qui m’a fait tout planter et partir pour un voyage de 6 mois en solo à moto jusqu’en Mongolie en 2011 à l’aube de mes 30 ans. Je lui dois une fière chandelle, et le hasard a fait que je me suis retrouvé face à lui pour le souper (bon, j’ai un peu forcé le destin en visant la bonne table, mais vraisemblablement j’étais le seul à avoir un réel intérêt à l’aborder…). J’avais beaucoup de choses à lui dire et de questions à lui poser et il a été vraiment cool avec moi. Un excellent souvenir.
Contrairement à mes collègues qui posent des genoux, des coudes et des oreilles dans tous les virages, ma compétence se situe plutôt sur des pistes poussiéreuses rectilignes au guidon de monocylindres techniquement dépassés. J’étais donc un peu stressé à l’idée de rouler avec des journalistes professionnels.
Une fois en selle, je réalise que le rythme est effectivement sacrément soutenu. Je n’avais jamais roulé si vite sur la route, ni même quand j’étais un jeune con avec ma Cagiva Raptor. De la demi-douzaine de lancement auxquels j’ai pu participer depuis, je n’ai jamais revécu ça. Même le lancement en Sardaigne de le Ducati Multistrada 1200 Enduro et son moteur explosif fut plus peinard!
Une chose que mes collègues n’ont pas mentionné est qu’en général, on publie l’essai, le jour après notre retour du lancement. Perso, il me faut facilement une dizaine d’heure de travail jusqu’il soit en ligne, ce qui signifie utiliser chaque minute, à l’hôtel, dans l’avion, dans le train pour arriver à accoucher de cet article dans les délais. Malgré le fait que j’en ai déjà quelques uns dans les pattes, la période « post-roulage » est toujours aussi stressante pour moi.
Sans hésitation le lancement de la Yamaha Niken. Cet ovni qui peine à se faire une place sur le marché de la moto avec sa 3e roue qui dérange les motards; est la chose la plus novatrice que j’ai pu tester depuis la boîte DCT de d’Africa Twin 1000.
Alors que je venais de faire le lancement de la Tracer 900 un mois plus tôt, je me retrouve avec mes mêmes collègues de Töff et Moto Sport Schweiz à l’attaque du col du Grossglockner en Autriche. Je suis immédiatement sidéré par la facilité de prise en main et l’efficacité de la Niken. Je n’ai aucun mal à les suivre dans les lacets alors qu’ils sont meilleurs pilotes que moi. Je frotte les cale-pieds sur tous les virages, ce train avant décuple ma confiance et mes capacités. Rapidement, je me retrouve même à me dire que les 115 cv sont un peu limite et que Yamaha aurait dû lui greffer le moulin de la R1…
En préambule, Yamaha avait organisé une demi-journée optionnelle de ski sur le glacier de Kitzsteinhorn pour les journalistes intéressés. Tout le matériel était fourni, instructeurs y compris. L’idée étant de faire un parallèle entre le comportement en courbe de la Niken et du ski Carving.
Je n’avais plus mis mes pieds sur des skis depuis mes 15 ans, et tout est revenu comme si c’était hier. Je n’ai pas acheté de Niken, mais me suis remis très sérieusement au ski depuis. Un gros merci à Yamaha pour cette révélation.
La qualité générale des motos actuelles est assez incroyable, et souvent ce sont des critères très subjectifs qui nous font préférer une moto plutôt qu’une autre. J’adore essayer des motos différentes, peu importe la cylindrée ou la puissance. Je suis souvent parti avec des à-priori qui se sont avérés faux une fois en selle. Un bon exemple est la boîte DCT de l’Africa Twin, si efficace et fun à l’utilisation.
Si je dois en sortir quelques-unes du lot, j’ai particulièrement aimé la Triumph Scrambler 1200 pour son style mais surtout son moteur bourré de caractère.
La KTM 790 Adventure, que j’ai eu la chance de tester sur 9'000 km tient une place bien spéciale dans mon classement de mes moto préférés, son comportement en tout-terrain est juste phénoménal par rapport à tout ce que j’ai pu essayé à ce jour.
Cette année, la nouvelle Triumph Tiger 900 m’a bien bluffé avec son nouveau 3 cylindres qui a enfin du caractère et sa polyvalence à tout épreuve.
Au fils des années, de belles opportunités se sont présentées grâce à Acidmoto. Je me souviens particulièrement du coup de fil de Yann, notre rédacteur en chef qui me demande si je veux participer au Moto Tour Tunisie, avec une Africa Twin prêté par Honda Suisse. L’invitation au KTM Adventure Rally par KTM Suisse avec une 1290 Super Adventure S pour le trajet et une 1290 Super Adventure R sur place, la Gilbraltar Race au guidon de la 790 Adventure, et bien évidemment, la participation à tout un tas d’évènements off-road comme le HAT, le Hard Défi Tour, les évènements Cocoricorando, le Rallye des Pionniers, le Raid Passion Désert, et j’en passe.
Par rapport à l’industrie traditionnelle, il est clair que ceux qui travaillent dans le milieu de la moto, le font par passion et chaque événement auxquels j’ai pu participer a toujours été l’occasion de faire de belles rencontres.
De fils en aiguille, j’ai également eu la possibilité de publier mes récits de voyages de façon régulière dans la presse écrite en France pour Trail Adventure, mais aussi de façon sporadique pour d’autres journaux, comme Adventure Bike Rider en Angleterre et Australian Bike Riders en Australie.
Un énorme MERCI
Je tiens à profiter de cette occasion pour remercier chaleureusement les gens qui m’ont fait confiance, ceux qui m’ont donné une chance et qui m’ont permis d’en arriver là. Il son nombreux et je leur suis très reconnaissant.
Un grand merci à mes collègues d’Acidmoto pour tout le travail pas très gratifiant qui est fait dans l’ombre comme la relecture, la correction des textes, la publication des news, etc… Tout ça représente beaucoup de temps et, comme l’a écrit Yann dans son texte, personne n’est professionnel. Nous avons tous des jobs normaux et faisons cette activité par passion sur notre temps libre et nos vacances.
Un grand merci à nos homologues des rédactions suisses alémaniques et romandes avec qui j’ai toujours passé de bons moments sur les lancements presse.
Et enfin, last but not least, merci à nos fidèles lecteurs, sans vous, ce site n’aurait pas sa raison d’être. Merci à ceux qui font vivre nos publications en les partageant et en les commentant.