J’ai passé environ 3 mois à préparer ma moto et c’est le jour avant de devoir la livrer que je serre les derniers boulons ! Finir la moto à temps était plus stressant que la participation au rallye elle-même! Je n’ai pas eu le temps de refaire la peinture ni d’enlever les autocollants du précédent proprio, c’est dire ! Il s’agit d’une KTM 450 EXC avec un kit Rallye Meca’System. La moto date de 2006 et a déjà quelques rallyes dans les roues. Elle pèse 140kg à sec contre 160kg pour l’Adventure 640 que j’ai utilisé l’année passée.
Le premier jour dans les paddocks, je rencontre beaucoup de personnes que j’ai connues l’année passée, ça discute de moto, ça bricole, tout le monde semble à la bourre pour terminer les préparatifs. Janne et l’équipe de Finlandais arrivent avec leur immense camion 8x8 dans la matinée. Après avoir terminé toute la partie administrative, je peux enfin aller tester ma moto pour la première fois dans les dunes à côté de l’hôtel. Je ne suis pas encore habitué à l’amortisseur de direction, mais les 25kg de moins que ma KTM Adventure se font sentir! Tout semble fonctionner correctement, je suis rassuré.
L’année passée, c’était le jour le plus difficile pour moi et pour une grande partie des amateurs qui n’avaient jamais mis les tétines dans le sable. Ce sont des dunes, des dunes et encore des dunes. Et quand il n’y en a pas, ce sont des pistes de sables mou et profond. L’horreur absolue pour un puceau du désert!
Ma moto va bien, je suis à l’aise, et j’arrive sans problèmes au CP3, où j’ai abandonné l’an passé. Dans le sable mou, je savoure avec un bonheur indescriptible mon amortisseur de direction. C’est le jour et la nuit de rouler avec, il facilite énormément la conduite et a dû m’épargner une bonne vingtaine de chutes dans la journée. Je comprends enfin ceux qui disaient Cette année, les choses commencent bien pour moi.
Ma moto va bien, je suis à l’aise, et j’arrive sans problèmes au CP3, où j’ai abandonné l’an passé. Dans le sable mou, je savoure avec un bonheur indescriptible mon amortisseur de direction. C’est le jour et la nuit de rouler avec, il facilite énormément la conduite et a dû m’épargner une bonne vingtaine de chutes dans la journée. Je comprends enfin ceux qui disaient que j’étais fou de rouler sans l’année passée. Je termine en 9ème position, sans aucune pénalité, de quoi booster ma motivation.
Le second jour est moins technique, plus long et axé sur la navigation. Tout le campement se déplace de Douz à Gafsa. Les premiers kilomètres sont un enfer absolu, du sable hyper mou, et quand on passe après les voitures et les pros qui ont déjà bien labouré la piste, ça n’arrange pas grand-chose. Mais une fois cette première partie difficile derrière moi, la journée s’annonce plutôt facile d’un point de vue technique. Au niveau de la navigation par contre, ça se complique et je fais plusieurs erreurs qui me font perdre du temps.
Les Finlandais de notre team ayant eu des problèmes qui nécessitèrent un remorquage, il a fallu attendre jusqu’au soir pour que le camion arrive et, enfin, avoir nos affaires, prendre une douche et faire le service sur les motos.