L’Aprilia RSV4 est sans aucun doute la superbike la plus redoutable. Son châssis incisif, son V4 démoniaque, sa coup de crayon atypique, … elle est décidément LA moto à piloter sur circuit. J’avais eu l’occasion de tester la RSV4 1000RF à Misano en 2015...
... puis la RSV4 1100 Factory au Mugello. D’évoquer ces souvenirs me donne les frissons !
La KTM 1290 Superduke R, facile comme un vélo en usage quotidien, précis comme un scalpel, motorisé par un twin de folie, elle est sans doute l’un des roadsters les plus explosifs. Elle s’est révélée à moi durant l’été 2018.
Dans un environnement différent que celui de l’asphalte, j’ai découvert la Yamaha Ténéré 700 en avril 2019, en Espagne. Yamaha avait eu le bon goût d’organiser sa présentation presse sous la forme d’un voyage sous le signe de l’aventure. Un peu d’asphalte car la Ténéré en est tout à fait capable, mais surtout beaucoup de piste et de rocaille. Moi qui ne m’aventure qu’occasionnellement hors des sentiers battus, j’avais été conquis par la facilité et les facultés tout-terrain de la Ténéré.
La dernière en date. J’ai posé mes mains sur le guidon de la Ducati Streetfighter V4. En cette période de post-Covid-19, il y avait comme un sentiment d’interdit… renforcé encore par le sentiment extrême que provoque cette Italienne.
Ducati a réalisé là le roadster le plus extrême du marché. Jusqu’à présent, il y avait les Aprilia Tuono 1100 V4 et KTM 1290 Superduke R qui nous hérissaient le poil. Cette Streetfighter V4 met tout le monde d’accord, sauf les pandores.
Des motos à l’essai dans le cadre d’AcidMoto, il y a en eu, près d’une centaine, des vertes et des très mûres. Ce que je retiens, c’est qu’il n’y a jamais eu de mauvaises motos. Toutes ont ce petit quelque chose qui m’a fait frémir. Si certaines avaient des défauts, ce n’était en aucun cas rédhibitoire… au contraire, c’était ce qui faisait leur charme.
AcidMoto, c’est parti de rien. A l’union de deux-trois potes, d’autres se sont greffés, tous avec ce même désir de contribuer à faire vivre AcidMoto, sans compter. Comme vous le savez sans doute, AcidMoto est un hobby, une activité accessoire sans prétention, un job à côté de notre job «alimentaire». La structure est légère, il n’y a pas de dépendance à une marque ou à un éditeur, nous sommes libres.
AcidMoto est aussi très réactif, les news sont fraîches et gratuites. AcidMoto propose de tout, pour tous les goûts. AcidMoto, c’est aussi les Acid’Days, ce week-end d’essais moto durant lequel des milliers de motards se retrouvaient pour tester les nouveautés, et les Acid’Tracks, ces journées sur circuit encadrées par des coachs et instructeurs.
AcidMoto a réussi, par son humilité et sa simplicité, à être reconnu comme un acteur incontournable en Suisse romande parmi la communauté motarde, de même qu’être défini comme un représentant de la presse en Suisse.
Contribuer à la vie d’AcidMoto, c’est un nouveau monde qui s’est offert à moi, une nouvelle vie professionnelle en parallèle de celle que je menais jusqu’alors. AcidMoto, c’est de nombreuses connaissances, à travers la Suisse, l’Europe et le monde. AcidMoto, ce sont des moments de vie inoubliables, des contrées explorées, des expériences incroyables.
Quand on me demande si je fais de la moto, c’est un flot de souvenirs et d’anecdotes qui me reviennent, mais aussi un petit sourire de coin qui en dit long. Et quand je parle d’AcidMoto, c’est avec une fierté à peine dissimulée.
Je profite pour remercier Yann et Patrick qui m’ont accordé pleine confiance dès les premières semaines de vie d’AcidMoto.