
Depuis le début de l’année, le Krios Pro a rejoint son prédécesseur au catalogue de la marque. Après une utilisation quasi exclusive du premier Krios de 2016 à 2019, je l’ai troqué contre le Pro pour cette saison 2020. Alors que les premiers flocons commencent à tomber, c’est le moment de passer en revue ses évolutions et de juger si l’augmentation de prix de CHF 240.- par rapport au Krios standard est justifiée.
Du 100% carbone pour la coquille
Avec sa coquille en carbone, le Krios, premier casque de la marque américaine faisait très fort en affichant 1.3 kg sur la balance, ce qui est 20 à 30 % plus léger que la majorité de la concurrence.
Probablement dans un souci de réduction de poids, les ouvertures de ventilation du Krios ne sont pas obstruables. Ce n’est pas un souci en été, mais problématique lorsque la température baisse en-dessous de 15°C. En Mongolie et au Kirghizistan, j’ai dû les recouvrir de scotch américain pour supporter le froid.
La version Pro est désormais équipée de ventilations ajustables au niveau de la mentonnière et du front, ce qui réduit également le niveau de bruit dans le casque. Son poids augmente de 100 grammes pour atteindre 1.4 kg (vérifié sur une balance de précision).
Une structure en nid d’abeille pour absorber les chocs : le Koroyd
La grande nouveauté du Krios Pro réside dans le matériau utilisé pour absorber le choc en cas de chute. Klim a remplacé en partie le polystyrène utilisé usuellement par tous les fabricants de casques par du Koroyd.
Ce polymère a été initialement développé pour l’industrie aérospatiale avec comme cahier des charges d’absorber un maximum d’énergie. Sa structure en nid d’abeille se déforme en cas que choc et absorbe mieux l’énergie que le polystyrène. De plus, comme cette structure en Koroyd est faite de 95% d’air, elle permet une ventilation exemplaire sur toute la tête sans faire le moindre compromis au niveau de la sécurité. C’est apparemment le premier casque homologué DOT et ECE 22.05 qui bénéficie de cette technologie. Argument difficile à vérifer dans la pratique, on va leur faire confiance sur parole.
Une boucle avec un système de verrouillage magnétique Fidlock
L’autre grande nouveauté, c’est la boucle de fermeture du casque Fidlock. Ce système inédit à aimant en lieu et place de la place de la traditionnelle boucle double D a été développé et patenté par la société allemande du même nom. Son grand avantage est qu’une fois les deux parties positionnées face à face, l’aimant fait le job, « clac » c’est connecté et la boucle est fermée.
Comme il semble presque trop facile à manipuler pour l’ouvrir et le fermer, j’ai essayé de mettre le système à défaut par tous les moyens possibles, sans succès...
Certains ne le trouveront pas assez sécure et préfèreront le traditionnel système double D qu’on trouve sur le Krios. En temps qu’ingénieur en mécanique, je dois dire que je suis fan de ce système. C’est simple et élégant, ça fonctionne très bien et au final, ça nous simplifie même un peu la vie.
Huit modèles à choix, Transition Lense et Pin Lok inclus
Si on fait abstraction des modèles unis blanc et noir pas très sexy, on a six autres coloris à choix, et il faut avouer qu’ils sont tous plus réussi les uns que les autres. J’ai craqué pour le « Striking Gray » avec son orange KTM du plus bel effet. Contrairement à mon Krios standard qui avait une finition matte, celle-ci est brillante.
En plus de la visière transparente et du Pinlock, le Krios Pro est livré de série avec la visière photochromique « Transition Lense », une option facturé CHF 189.- pour la version standard.
Il est également prévu pour être équipé en option du système de communication Senna.
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