
Le Jurasso-Neuchâtelois Nicolas Monnin a, pour sa part, également connu de gros soucis. 83e au premier CP, il est tombé à plus de 100km/h au km 163. Il a finalement rejoint le bivouac en ayant perdu près de cinq heures : "Je me suis fait piéger dans la poussière d’un concurrent, visibilité nulle, virage surprise. La moto a beaucoup souffert", confie Monnin, touché à une côte. Ce matin, l’ancien champion de sumo a pris le départ de la seconde partie de cette étape-marathon en serrant les dents et en voulant ménager sa monture.
"Effectivement j'ai éprouvé beaucoup de douleurs, impossible de récupérer en position assise, j'ai donc roulé debout tout du long. Au km 198 à une altitude de 4'400m, point culminant de l'étape, les médecins m'ont stoppé là, et après réoxygénation, car mon taux était trop bas, retour à Uyuni par hélico. Fin de parcours pour moi (abandon!). Difficile à digérer, mais allez, il va falloir rebondir d'une manière ou d'une autre."