
Le Dakar quitte l'Altiplano en direction de l'Argentine. Une route d'abord faite de hors-piste où traversées de gués alternent avec les franchissements de dunes. Mais les concurrents ont surtout une nouvelle fois été victimes de la météo avec les pluies des derniers jours qui ont fait déborder d'importants Rios et contraint les organisateurs à modifier le parcours avec une neutralisation de toute la fin de la partie bolivienne de la spéciale.
Sans la moindre pression au général, Joan Barreda peut rouler décomplexé et attaquer à l'envie. Un état d'esprit qu'il affectionne particulièrement et qui lui a permis de remporter sa deuxième victoire de spéciale en 2017 avec une belle avance sur les officiels KTM Matthias Walkner et Sam Sunderland. Ce dernier augmente encore son avance au général.
2e du général ce matin alors qu'il participe à son 1e Dakar, Simon Vitse se voyait bien monter d'entrée de jeu sur le podium final à Buenos Aires. Mais l'étape 8 aura été fatale au pilote de 26 ans qui a cassé son quad après seulement quelques dizaines de kilomètres de spéciale. Après de longues heures à mécaniquer au chevet de son Yamaha Raptor 700, le Français a finalement dû se résoudre à abandonner.
Sam Sunderland : « Je ne veux pas penser à la victoire, l'arrivée est encore loin et bien des choses peuvent se produire. Tout le monde connaît des problèmes sur un Dakar, tu peux facilement perdre du temps. C'est ce genre de moment qu'il faut savoir gérer. Un Dakar se gagne sur une mauvaise étape, mais sur une bonne. »