
Les traditionnels essais de Sepang lancent la nouvelle saison et permettent aux usines de tester leurs prototypes sur un circuit qui comportent bon nombre de contraintes rencontrées durant la saison comme de longues lignes droites, des gros freinages, des virages rapides et des enchainements serrés.
Mais voilà, les autorités malaisiennes ne pourront pas assurer avant mi-janvier qu'il n'y aura pas de mesures sanitaires en février pour lutter contre le coronavirus. Au jour d'aujourd'hui, les infections ayant repris en Malaisie, un confinement de 14 jours dans un hôtel proche de l'aéroport est demandé aux arrivants.
Hervé Poncharal, représentant des équipes de MotoGP fait le point sur la situation : « Toutes les usines veulent rouler à Sepang parce qu’il fait chaud, parce que la piste est très exigeante et comporte de nombreux aspects : de longues lignes droites, des virages lents et rapides, des zones de freinage brutal et des changements de direction rapides. Aussi, toutes les équipes ont beaucoup de données de cette piste ».
Si les tests de Sepang devaient être annulés, ou se dérouler sur un circuit européen comme Jerez ou Portimao, la situation serait regrettable pour le team Petronas en particulier qui ne pourra faire la présentation de son équipe sur "son" terrain.
Il faudra également être attentif à la suite de la pandémie de Covid-19 qui apparemment n'a pas fini d'impacter le calendrier du MotoGP en 2021, l'ouverture devant se faire au Qatar en mars… en analysant cela, on se dit que le calendrier du WSBK avec un début de saison en Europe est une sage décision.