
Avec les six points acquis cette ssaison, Suzuki quitte donc le régime des constructeurs bénéficiant de concessions pour rejoindre le club des "grands" formé jusque-là par Ducati, Honda et Yamaha. On rappellera qu'une victoire vaut 3 points, un deuxième place deux points et une troisième un point.
Et du côté de Davide Brivio, directeur technqiue de l'écurie Suzuki, on affiche une mine réjouie à cette nouvelle : « nous avons maintenant perdu les concessions, et c’est un bon signe car cela montre que nous sommes devenus beaucoup plus compétitifs.»
Il faudra cependant que le constructeur fasse les bons choix techniques cet hiver, car le moteur qui sera homologué lors du premier Grand-Prix du Qatar en début de saison prochaine, restera figé pour toute la saison… Or, on se souvient que Suzuki s'était justement fourvoyé il y a deux ans lors de la première perte de ses privilèges.
Le nombre de moteurs sera également limité à 7 par pilote pour toute la saison en lieu et place des 9 qui sont actuellement autorisés pour Suzuki tout comme Aprilia et KTM.
Mais Alex Rins qui continuera à officier chez Suzuki se veut optimiste : « à cause de ma blessure, je ne pouvais pas vraiment tester le moteur à l’époque. Si j’avais pris la décision en faveur du moteur en 2017, je serais peut-être inquiet pour 2019. Mais ce n’est pas le cas.»