Il est clair que le guidon disponible au sein de l’écurie Tech3 suscite bien des convoitise et enflamme les esprits vu les résultats engrangés par l’écurie française que ce soit cette dernière saison ou avant.
On rappellera que Jonas Folger, qui avait terminé sur le podium, derrière Marquez, lors du Grand-Prix d’Allemagne est victime d’une maladie rare et ne se sent pas capable de monter sur sa M1 de MotoGP, ce autant pour sa sécurité que pour celle des autres pilotes.
Dans une interview accordée à nos collègue de PaddockGP, le boss de Tech3, et également directeur de l’IRTA (l’association des teams de Grand-Prix) a tout d’abord indiqué avoir été choqué par la quantité de propositions reçues par des pilotes qui sont déjà sous contrat pour la saison prochaine.
Voici une des phrases livrées à nos collègues : "D’ici là je regrette le manque d’honnêteté, de reconnaissance de beaucoup de pilotes vis-à-vis des gens qui leur ont fait confiance. Ils se sont serrés la main, ils ont signé un contrat pour s’engager en 2018, et même s’il y a des opportunités qui sont un peu plus séduisantes, je pense qu’une parole donnée, une poignée de main, et encore plus une signature au bas d’un contrat, est quelque chose qui doit être respecté."
Quant aux rumeurs de remplacement de Jonas par Yonny Hernandez pour les essais de Sepang, là encore il indique qu’il est trop tôt pour en parler et que trois solutions sont encore à l’examen, à savoir que
Dans ce troisième cas, il faudra que le pilote soit libre de tout contrat et qu'il en fournisse la preuve au boss de Tech3, et comme indique ce dernier, il n'y a pas de pilote aussi performant que Folger de disponible actuellement sur le marché.
Comme vous le voyez absolument rien n’est encore décidé, et avant de mettre Hernandez, ou encore Bradl comme certains l'annoncent, sur la selle de la Yamaha Tech3, on va attendre le communiqué officiel qui devrait être fait en début de semaine prochaine.
Dans l’attente, Hervé Poncharal va avoir des nuits bien courtes.