
Les équipes officielles étant établies sur le long terme, les teams satellite veulent récupérer les meilleures machines afin de garantir à la fois la signature des meilleurs pilotes et ainsi la plus grande visibilité gage de réussite médiatique et de bonne retombées financière au niveau des sponsors.
Commençons par ce qui est déjà établi pour 2018, tout comme la signature de Rossi avec Yamaha en 2016, on aura vu dès l'ouverture de cette saison Avintia renouveler son contrat avec Ducati avec deux GP17 à la clé.
L'équipe Tech3 de Bormes-les-Mimosas devrait également voir la confiance de Yamaha renouvelée et continuer ainsi son chemin, tout du moins jusqu'à l'arrivée d'un team VR46 dans la catégorie reine, mais c'est de la musique d'avenir.
Aprilia se verrait bien confier deux machines à Pramac mais ces derniers leur ont signifié que la priorité restait Ducati, à voir pour l'avenir et quelles machines seront proposées par la firme de Borgo Panigale.
La situation est plus compliquée du côté de chez Honda. En effet, le constructeur ailé a dans sa besace deux teams qui veulent pérenniser leur contrat avec eux.
D'un côté le team LCR avec un Carl Crutchlow qui se permet de pointer à la cinquième place du classement provisoire et qui a remporté 2 courses l'année passée. Le sympathique pilote, bien qu'il ne soit pas sous contrat direct avec le HRC, dispose tout de même du même matériel que Marquez et Pedrosa, preuve que le constructeur a foi en lui.
Lucio Cecchinello donne sa priorité au constructeur ailé : « Suzuki et Aprilia ne m’ont plus contacté depuis le Mugello 2016. Nous avons un accord verbal pour 2018 et 2019 avec le HRC. Tant que Honda respecte ce qu’ils ont promis, je n’ai aucune raison de changer de constructeur ».
De l'autre, il y a l'équipe belge de Marc VDS Racing qui elle possède, en MotoGP, un pilote sous contrat direct avec le HRC : le bouillant Jack Miller. Ce dernier a réalisé de solide progrès depuis sa première saison en MotoGP, il a d'ailleurs terminé les 3 premières courses dans le top10. L'autre grand atout du team belge se trouve actuellement en Moto2 avec Morbidelli qui lui a remporté les 3 premières courses de la saison et aura sa place en MotoGP en cas de titre cette saison.
D'ailleurs, Michael Bartholemy sait mettre la pression à Honda : « On a eu une réunion avec eux (le HRC ndlr) au Qatar et les Japonais nous ont alors dit qu’ils avaient encore besoin de temps pour évaluer la situation. Soit un délai d’un mois environ. Le mois d’avril s’achève et je ne les ai pas relancés. Mais je compte le faire à Jerez. Avec le Moto2 et Morbidelli, nous montrons que nous formons des jeunes qui pourraient être utiles au HRC dans l’avenir. Mais bon, on n’a rien qui puisse affirmer que l’on poursuivra avec Honda en 2018 ».
Alors quelles machines pour les équipes Pramac, LCR, Marc VDS et Aspar ? Les réponses définitives devraient bientôt tomber.