
Commençons par Aprilia, des tests ont été réalisés par le pilote d'essai Mike di Meglio et Sam Lowes a pu découvrir la RS-GP. Or, ce dernier a fortement impressionné ses futurs employeurs par son approche professionnelle et sa rapidité d'adaptation.
On savait le pilote rapide, mais jusqu'à mercredi, il n'était pas monté sur une machine de plus de 600cc, ni n'avait utilisé de freins carbone et apparemment il s'est très vite fait au prototype Aprilia :
« Aujourd'hui, c'était un jour très spécial pour Sam, puisque nous parlons d'un garçon qui n'a jamais piloté une moto plus puissante que 600cc et qui n'a jamais essayé ni les disques en carbone, ni d'autres pièces particulières. Ce matin j'ai été impressionné par la rapidité avec quelle rapidité il s'est adapté à la nouvelle moto et en même temps, j'ai été frappé par la manière avec laquelle il a traité les différentes questions. Mieux que cela, il ne pouvait pas faire. Il m'a surpris par sa méticulosité? Sam est un garçon très malicieux et certaines de ses façons de faire les choses reflètent son caractère, mais quand il travaille, il est très sérieux et déterminé, ce qui est une des raisons qui nous ont amenés à nous concentrer sur lui pour la saison prochaine ».
Quant au pilote, il se disait enchanté de cet essai et il se réjouit de la suite :
« Les premiers tours sur l'Aprilia RS-GP ont été une expérience que je n’oublierai jamais. Lorsque j’ai ouvert les gaz la vitesse que j’ai pu ressentir a été incroyable. A partir du second run, j’ai commencé à mieux gérer la puissance et j’ai essayé de trouver la meilleure manière de l'exploiter. Les nouveautés étaient nombreuses et elles m’ont toutes surprise: la première, c’est sans aucun doute la puissance et la vitesse, puis les freins en carbone, la boîte seamless vraiment incroyable et la quatrième c’est bien entendu l'électronique avec lequel je me suis immédiatement très bien senti. Et puis la RS-GP m'a surpris avec un comportement auquel je ne m’attendais pas. La nuit avant le test, j'étais très nerveux parce que j'imaginais une moto beaucoup plus difficile à conduire et cela n'a pas été le cas, même si rien n’est facile sur une MotoGP. Enfin, je tiens à souligner la bonne compréhension que j’ai eue avec toute l'équipe. En bref, ça s’est très bien passé ».
Venons-en maintenant au cas Stoner, ce dernier a parcouru 100 tours du tracé en 2 jours et malgré la fatigue, il était plus qu'heureux de revenir faire des ronds (et des travers) sur une piste européenne.
« Nous avons vécu deux journées de tests très positives, surtout si on pense au fait que je n’avais plus roulé sur une piste européenne depuis 2012 et à Misano depuis 2011. Ce faisait longtemps et c’était vraiment bon d'être de retour sur une piste européenne. Ça vous donne une idée de ce que vaut votre moto pendant presque 70 ou 80 pour cent de la saison. Tout ce que nous avons fait a été très positif, nous avons réalisé 95% du travail. Nous avons donné des indications à Michelin et nous avons également travaillé sur le châssis et l'électronique. Je suis impatient de voir si lors des prochaines courses, il y aura un vrai pas en avant ».
Bien qu'aucun chrono n'ait filtré, il se murmure que le pilote australien aurait tourné en dessous du record de la piste…