
Invaincu aux Etats-Unis depuis 2011, Marc Márquez (Repsol Honda Team) est de retour sur les lieux de sa première victoire en MotoGP™, une semaine après s’être imposé haut la main en Argentine, et, en tant que leader du classement général, a été le premier à prendre la parole :
“Austin est un circuit qui m’a beaucoup réussi jusqu’ici. Nous allons voir comment ça se passera cette année mais les années précédentes nous étions arrivés ici en nous sentant très forts. Le feeling est bon en ce moment mais il y a beaucoup d’accélérations ici et en ce moment c’est là où nous perdons le plus. Nous allons bien sûr essayer de progresser là-dessus, Honda et mon team travaillent très dur et je suis donc confiant. Je suis très heureux d’être ici, les États-Unis ont toujours été un bon pays pour moi !”
“En 2013, nous étions venus ici pour la pré-saison, le circuit était très bon, j’avais tout de suite trouvé les trajectoires. Il faut aussi dire que les virages à gauche me réussissent toujours plus. Je me sens vraiment à l’aise ici.”
“Ce circuit est difficile, long et très technique,” a affirmé l’Italien. “On y trouve des portions très différentes. Ce n’est pas le meilleur des circuits pour nous mais la saison passée, nous ne nous en étions pas mal sortis et j’avais réussi à finir sur le podium. Cette année, tout est différent. Nous devons comprendre le fonctionnement des pneus Michelin sur ce tracé. En général, ici on rencontre plus de soucis avec l’avant. Nous verrons si c’est aussi le cas ce week-end. Nous devons nous tenir prêts et nous verrons comment ça se passe durant les premières séances.”
“Au Qatar, j’avais fait une bonne course mais j’avais terminé quatrième. En Argentine, la course a été difficile pour tout le monde avec cette histoire de pneus arrières. On a eu droit à un flag to flag. La première partie s’était bien passée, j’ai eu ensuite plus de mal avec la deuxième moto. J’ai eu de la chance de grimper sur le podium.”
“Nous devons attendre de voir l’allocation de pneus demain, voir ceux qui conviennent le mieux à notre moto. Mais en dehors de ça, nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous devrons rester concentrés car le circuit est si long et difficile.”
“D’habitude je suis assez prudent mais en Argentine, les conditions étaient difficiles pour tout le monde, certains sont restés sur leurs motos et j’ai fait une erreur en prenant trop de risques. Je ne me sentais pas bien sur la moto, j’avais perdu beaucoup de temps sur les leaders et au lieu de patienter jusqu’au changement de moto et d’espérer avoir un meilleur feeling avec la deuxième, j’ai trop attaqué dans le premier virage, qui était mouillé à plusieurs endroits. Ce sont des choses qui arrivent. Personne n’est parfait. J’ai fait une erreur mais les erreurs servent à apprendre.”
“Ici nous sommes théoriquement en difficulté sur ce circuit mais nous allons essayer de faire de notre mieux. Après les problèmes que Michelin a eus en Argentine, ils devraient amener des pneus plus durs ici afin de ne pas prendre de risques mais nous devrons attendre demain pour voir s’ils conviennent à notre moto. Au sinon, nous devrons travailler dur pour adapter la moto.”
Quant à son avenir et aux rumeurs concernant son éventuelle arrivée chez Ducati à la fin de l’année, Lorenzo n’a rien lâché : “Je n’ai rien d’autre à ajouter à ce que j’ai dit en Argentine.”
“Cette course fut complètement folle. Je m’étais élancé de la dix-septième place, je ne m’attendais absolument pas à terminer quatrième. D’ailleurs j’étais huitième à l’entame du dernier tour. Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, je n’avais pas la moindre idée d’où j’étais. C’est seulement dans le premier virage que j’ai vu ‘Lav’ P4 sur l’écran. Ce fut un grand moment.”
“Les essais de pré-saison furent vraiment compliqués, beaucoup de chutes et une blessure. Je n’ai pu rouler correctement avec la GP14.2 qu’au Qatar. Depuis, nous avons bien progressé, notamment avec l’avant, mais nous devons encore travailler notre base de réglages. C’est un peu comme si on était toujours en pré-saison.”
“Je pense qu’il sera difficile de reproduire cette quatrième place. Nous avons été aidés par toutes ces chutes mais notre objectif sera d’atteindre la Q2. Si vous vous qualifiez au sein du Top 10 ou 12, ça signifie que vous êtes en mesures d’être avec les pilotes les plus rapides en course. Nous verrons ce qu’il est possible de faire mais nous essaierons de terminer dans les dix premiers.”
“C’est un très bon circuit, que j’aime beaucoup. C’est une piste spéciale pour moi, où je peux mieux exprimer mon style. L’an dernier la moto n’était pas aussi développée que maintenant et je suis donc confiant pour ce week-end. Nous espérons nous montrer aussi performants qu’en Argentine.”
Concernant sa chute à Termas de Río Hondo, le jeune Espagnol a ajouté : “C’était décevant parce que j’avais le podium à ma portée. Je ne peux pas faire ce genre d’erreurs quand le podium me tend les bras. En plus, ça fait longtemps que Suzuki n’a pas été sur le podium. Je suis cependant confiant quant à ma capacité à me battre pour le podium.”
“J’ai eu un très mauvais début de saison mais nous devons aller de l’avant et rester concentrés pour rectifier le tir,” a affirmé l’Italien. “C’est important pour nous, tout particulièrement après ce qu’il s’est passé en Argentine. Cette situation est difficile pour tout le monde. C’est mon coéquipier et nous avons chuté. C’est de ma faute !”
“C’était important de figurer sur le podium, surtout après mon erreur du Qatar. Mais je savais qu’il y avait Valentino derrière. Je pensais qu’il allait me passer dans le dernier virage donc j’ai fait en sorte de rester à l’intérieur. J’ai roulé sur la partie sale et je suis tombé. Malheureusement, j’ai aussi embarqué mon coéquipier.”
“Ce fut une expérience incroyable. Je suis vraiment content d’avoir pu vivre ça. C’était la première fois que je parlais avec des cosmonautes. C’est totalement un autre monde, ils partent pour des missions de six mois et ils reviennent. Tout doit sembler différent. C’est comme si ce n’était pas la vraie vie. C’était une très bonne expérience, très intéressante pour nous."