
Dans une interview donnée à nos confrères de Crash.net, Wilco Zeelenberg a longuement parlé de ses pilotes Valentino Rossi et Jorge Lorenzo qui sont bien plus prêts à affronter la saison MotoGP en 2015 qu'ils ne l'étaient en 2014 :
« Ils sont beaucoup plus proches qu’à la même époque l'an dernier. Surtout, Jorge apprécie beaucoup plus le pneu arrière que l'an dernier. Ça l’aide à tourner et à contrôler la moto. Aussi sa régularité par rapport à l'année dernière est bien meilleure. Il peut faire de plus longues séries de cinq à six tours avec des chronos similaires. L'année dernière, il s’est battu avec cela alors que c’est habituellement un de ses points forts. Un de ses talents est qu'il peut se concentrer et être très précis - bam, bam, bam ! Il n’est peut-être pas directement plus vite que les autres, mais sur quelques tours consécutifs, il peut creuser l'écart, faire la différence.
Pour Vale, la première impression est qu'il est en forme et motivé pour attaquer la saison. Il est bon de voir ça chez les deux pilotes. Les circonstances du test Sepang 2 étaient un peu étranges parce qu’il faisait si chaud et si vous regardez juste le meilleur temps au tour, il est un peu ... ce fut seulement un tour unique, mais plus que cela il s’agit de choisir si vous voulez prendre de gros risques. Vale n’est pas un pilote qui veut prendre un grand risque lors d’un test en Malaisie, au mauvais moment. La course au Qatar est ce qui compte et nous savons aussi qu'il est toujours plus fort en course qu’aux essais. Vale pilote très bien, se concentrant et voulant toujours s’améliorer. C’est important. »
Wilco a également évoqué celui qui sera certainement le plus grand adversaire de ses deux pilotes : Marc Márquez :
« Son talent naturel, sa sensation de sagacité, et surtout son contrôle de la moto au-delà de la limite qui est tellement meilleur que celui des autres. Aussi ses aptitudes physiques, naturelles. Il est comme un gymnaste. Même sous la moto, il est en mesure de revenir dessus. Et il peut encore contrôler la puissance et les performances sans perdre de temps. Parce que je l'ai vu faire beaucoup d'erreurs, mais il s’en sort. C’est la différence avec les autres pilotes Honda. Il comprend ainsi qu'il peut sauver beaucoup de moments critiques, quand d'autres auraient chuté.
Il n'a pas peur. Et je ne dis pas que les autres ont peur, mais il sait qu'il peut contrôler un peu mieux. Alors, il prend plus de risques. Il a confiance, mais confiance avec raison. Parce qu'il sait que quand ça ne va pas, il peut encore le faire. »