
Troisième du classement de la catégorie EVO dans le Championnat du Monde eni FIM Superbike en 2014, Jérémy Guarnoni retrouvera la catégorie Superstock 1000 en 2015. Le pilote français rejoindra l'équipe italienne Trasimeno et pilotera la nouvelle Yamaha R1.
« La saison prochaine je retournerai en Superstock 1000 sur Yamaha dans l'équipe officielle Trasimeno. Je participerai également au championnat d’Italie. Je préfère jouer les avant-postes en Superstock 1000 plutôt que de me battre pour les dernières places en Superbike. Je vais tout faire pour gagner le championnat et espérer une opportunité pour 2016 en Superbike. Je remercie d’ailleurs Yamaha et l'équipe Trasimeno qui ont porté un vif intérêt à ce que je roule pour eux la saison prochaine. »
« Je dresse un bilan assez positif malgré une saison difficile. Mon objectif était de me battre pour la victoire EVO mais malheureusement nous n’avons pas été capables de nous battre face aux équipes de pointe comme Provec. Nous n’avions pas les moyens financiers de disposer du même matériel que nos principaux concurrents. Cependant, j’ai engrangé beaucoup d’expérience à rouler en Superbike : l’apprentissage des circuits, les pneus slicks, la formule Superpole et rouler avec des pilotes de grande renommée. »
« Effectivement, l’hiver dernier, Adrien (Morillas) m’avait convaincu qu’il serait possible de se battre avec les meilleurs dans des conditions difficiles. Mais nous nous sommes vite rendu compte que ce n’était pas possible même si j’avais de bonnes sensations sur piste mouillée ou mixte : j'ai remporté plusieurs courses en Superstock dans ces conditions auparavant. Je n'ai pu rentrer dans le Top 10 qu'à Magny-Cours seulement dans des conditions mouillées. Avant de chuter, j’ai réussi à doubler quelques pilotes d’usine. »
« Après 8 ans de collaboration avec Adrien Morillas nos chemins se séparent. Notre relation a beaucoup évolué ces deux dernières années. Adrien me connaît depuis que je suis enfant, mais en 8 ans de relation j’ai beaucoup changé et sa manière de me transmettre ses conseils et consignes ne me convenait plus. Adrien est doté d’un oeil de lynx pour analyser en bord de piste ce qu’un pilote fait de bien ou de mal. Pour moi c’est l’un des meilleurs dans cet exercice. Le problème est que, depuis quelques années, il cumule le poste de patron d'équipe avec celui d'entraineur. Ces deux fonctions sont peu compatibles sans compliquer les intérêts et relations avec le ou les pilotes concernés. Néanmoins, je tiens particulièrement à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé pendant ces 6 ans d’aventure chez MRS. »