
La deuxième partie de la semaine commence ce matin, j’ai déjà fait autant de kilomètres en quatre jours que dans l’année et le manque de préparation se fait ressentir, des douleurs dans les bras et les jambes commencent à arriver.
Une courte liaison nous amène sur la spéciale de la Gare, spéciale qui a l’air plutôt rapide avec un bon revêtement. Le temps est ensoleillé mais une légère brume humidifie le départ. J’attends une vingtaine de minutes avant de prendre le départ et dès le premier virage, l’avant me rappelle à l’ordre avec une légère glisse, je perds confiance alors que le reste de la spéciale est sec mais en sous-bois et avec le reflet du soleil, j’opte pour la sécurité. Je suis assez déçu car, sans reconnaissance, je n’ose pas garder les gaz alors que la spéciale est très roulante. je signe tout de même le vingt-et-unième temps.
Une liaison de deux cent quarant-hui kilomètres nous amène sur la spéciale de Marsal. Je retrouve deux potes en scoot' et fais donc la route avec eux. Nous sommes également accompagnés de Karine (Moto et Motards). Cette liaison n’est pas facile avec beaucoup de changements de direction et beaucoup de gravier.
Arrivé à la spéciale, les départs sont donnés de suite. La route est sèche, donc je décide d’aller chauffer les pneus et de revenir à la dernière minute. Sur la vidéo, je m’attends à une spéciale rapide mais dès les premiers virages, je m’aperçois qu’une série de droits-gauches me tombe dessus. Sans reconnaissance, ce type de spéciale me donne plus de chance et je réalise le quinzième temps.
Une pause de quarante-cinq minutes et programmée à côté du circuit d’Albi, j’en profite pour me détendre un peu et manger. A peine posé, il est déjà temps de repartir pour le deuxième passage. Le départ est lancé, j’enchaîne les virages et en milieu de spéciale, je perds l’arrière mais réussi à me reprendre mais de précieux dixièmes sont égarés. J’essaie de me rattraper dans la foulée et je fais le quatorzième temps. Au général, je remonte à la quarante-huitième place.
Le retour au paddock est fait de bonheur, pour une fois. J’en profite pour faire la connaissance d’un autre pilote suisse, Julien Claude. Il roule une Suzuki GSR600. J’apprends qu’il est vice champion suisse de course de côte mais c’est son premier DDMT, donc ce n’est pas par hasard s’il est trente-huitième au général.
Demain, une liaison de trois cent seize kilomètres nous attend pour rejoindre Alès avec au programme une base chrono et deux passages sur le circuit et la piste rallye du Pole Mécanique.
Au classement de la journée, Bouan domine Filleton et Toniutti, et conforte son avance au classement.