
Comme tous les modulables, il est facile à enfiler. Je n’ai cependant pas essayé de le mettre sans enlever mes lunettes. Une fois sur la tête, je ne le trouve pas plus lourd que mon intégral ; au contraire, je l’ai trouvé plus léger, peut-être, à tord. Avec la partie avant rabattue, je me suis senti moins enfermé que dans mon AGV. Néanmoins, même avec les aérations ouvertes, mes lunettes prennent la buée à l’arrêt ; les long feux rouges de Genève m’ennuieront encore plus. La visière solaire intégrée est suffisamment éloignée du visage et couvre bien le champ de vision. Je regrette par contre qu’elle soit trop légèrement teintée, il faudra penser à la visière iridium pour l’été. La commande, à gauche du casque pour obscurcir le champ de vision, demande de l’habitude pour réussir à l’avoir à chaque fois. Au moins, elle est à gauche, et pas à droite. Quant à la visière transparente, la légèreté et le silence de sa manipulation m’ont surpris. Là où il faut un certaine force pour passer le premier cran de mon casque habituel, avec un bruit assez fort, il faut juste une très légère pression d’un doigt pour ajuster la visière.
Les mousses intérieurs m’ont convaincu du confort du casque, avec en plus le système AirFit pour ajuster le casque autour de votre crâne. Ainsi, il conviendra, à mon avis, au plus grand nombre d’entre nous. J’ai l’habitude de jugulaires à boucle automatique ; sa boucle micrométrique ne me dérange pas. Si c’était un double D, il aurait été difficile de me convaincre. L’homologation, à la fois jet et intégral, est un plus indéniable ; une fois entré en ville, on lève l’avant et on respire, faute de rouler… Mentonnière levée, j’ai même pu utiliser un appareil photo (avec lequel il est nécessaire de viser) – très utile pour les arrêts photos !
J’ai maintenant mon propre EXO 900, noir mat. J’ai aussi pris une visière iridium, en plein soleil, iridium plus visière interne solaire c’est l’idéal. Par contre, comme toute visière iridium, attention la nuit ou dans les tunnels; c’est assez sombre.