Bon je vous en ai déjà livrées une ou deux ci-dessus, mais vous pensez bien qu’en huit ans il en reste encore quelques-unes… commençons dans le désordre avec l’essai de la Kawazaki H2 SX SE au Portugal. Après une journée « superchargée » sur les routes, dont une traversée du pont Vasco de Gama à une vitesse stratosphérique pour rattraper le groupe (encore…), le deuxième jour nous avons eu le droit de tester la bête sur le circuit d’Estoril, circuit que j’adore particulièrement.
Or, la dernière moto que j’avais testée là-bas était la GSX-R1000R, et après un exercice de gymkhana avec la Kawa, je suis parti à fond dans la ligne droite, en jeans kevlar et blouson en cuir, et j’ai chopé les freins au même repère de freinage qu’avec la Suz… qui est une sportive… moment d’angoisse… maudissage de l’ABS… création d’un bon litre d’huile… et au final c’est passé sans rien casser !!!
Mon deuxième souvenir est également assez « hot » avec l’essai de la S1000RR lors d’une sortie avec Philippe Coulon sur le tracé de Dijon. C’est sur « sa » moto que j’ai roulé deux sessions, avant d’arriver lors de la troisième à fond de six au bout de la ligne droite, de choper les freins à « trop tard », de rentrer dans le droite renommé depuis par mon pote Raphoune « le droite à Marcouille », de poser tout par terre et… de sentir la roue avant partir sur les traces de gomme… du coup j’ai traverser tout le bac à gravier sur le dos avec celle qui allait devenir ma nouvelle compagne, j’ai même retrouver un gravier dans une narine bien des heures après ! Comme on dit, ça passait c’était beau ! Du coup j'ai surtout profité de cette occasion pour interviewer Philippe, et ça, ça a été un moment de pur bonheur.
Mais bon, le rachat de cette S1000RR m’aura permis de vivre une belle aventure par la suite avec Gonzo, à savoir nos 500miles, non pardon nos 250miles de Magny-Cours qui allaient sceller une amitié licornesque.
Enfin, comment ne pas finir par un moment pour les papys comme moi, avec justement un retour sur l’essai de la 790 Duke et de longue discussion avec un gars que j’ai longtemps considéré comme un dieu : Jeremy McWilliams, le dieu de la glisse et surtout un bonhomme tout simple qui comme moi regrette le temps passé du bon vieux deux-temps qui pue certes mais qui offre bien plus de puissance et de fun que le quatre-temps civilisé…
Il y a également tout le volet AcidTracks où dès le début avec mes deux compères nous nous sommes lancés sur le côté formation. Car en effet, les conseils du type : "freine plus tard" ou "mets plus d'angle" se terminent bien souvent avec une gentille infirmière à ses côtés et quelques kilos (de plâtre) en plus.
Et malgré tout le volet sécurité et rigueur de la formation, on trouve le bon équilibre avec une bonne dose d'humour et convivialité. Les apéros du soir pour partager notre journée restent des moments forts. Mais il y en a aussi sur piste.
Ces huit années m’auront apportées un lot de souvenir, de fun, de partage et de délires comme je n’aurais pas pu imaginer en m’embarquant dans cette aventure. Mais, il faut surtout le reconnaître, que c’est grâce à vous lecteurs que nous existons et que j’ai pu vivre tout ça ! Donc avant de remercier qui que ce soit, mes premières pensées vont vers vous, et ensuite sur mes potes de délires.
Gardons nos âmes d’enfants et continuons encore longtemps à faire vivre notre passion ! Gaz, angle, délires et apéro ! Amen !