
En effet, le nouveau concept RS 1000 offre la possibilité de personnaliser facilement sa tenue au gré des envies et/ou de vos motos. Disponible en cuir ou en textile, en une ou deux pièces, le choix est important. Quant aux sliders, d’épaules, de coudes et de genoux, ils sont déclinés en sept combinaisons de couleurs ; de quoi satisfaire une large clientèle ! Pour les changer, c’est facile, il suffit de quelques tours de clé Allen. A prix motard, la combinaison une-pièce cuir peut être commandé en cuir bovin (CHF 899.-) comme en cuir de kangourou (CHF 1’799.-), ou carrément sur mesure.
Pour ma part, j’ai pu enfiler la combinaison une-pièce RS 1000. Portant habituellement une combinaison iXS Thruxton lors de mes sorties piste, c’est ainsi une bonne base de comparaison. iXS a fait un véritable travail sur l’ergonomie et le confort. Abondance de néoprène aux zones critiques (extrémités des manches, tour de cou, nuque, bas des mollets), insert en Mesh 3D, protections Safe-Tech (à mémoire de forme) ultra souples et légères, cuir en accordéon à de nombreux endroits, … sans oublier la qualité de finition typiquement suisse et un accent particulier mis sur la sécurité.
Au premier contact, la différence est énorme. Alors que je reprochais à la Thruxton d’être trop ample au niveau du ventre et des cuisses, la combinaison RS 1000 est beaucoup plus saillante sans pour autant péjorer ma capacité à me mouvoir librement sur la moto. Qui dit plus de néoprène, dit naturellement plus de confort ; pas de points durs sur les chevilles ni aux poignets et plus de liberté au niveau du coup. J’apprécie aussi les surfaces en cuir perforé, bien que j’en aurais voulu encore plus lors de cette journée passée sur le circuit de Franciacorta avec pas moins de 30°C au thermomètre. Aussi, la surface dédiée au positionnement des sliders de genoux est beaucoup plus étendue de sorte à pouvoir placer idéalement les sliders en fonction de son pilotage. Et finalement, parmi les détails pratiques, on notera la poche pectorale permettant d’y glisser une carte bancaire, un permis de conduire et un smartphone ainsi que quelques pièces de monnaie et billets… de quoi survivre si la balade sportive se prolonge de manière inattendue. Quand à la sécurité, outre les empiècements de cuir supplémentaires aux zones particulièrement sollicitées en cas de chute et la possibilité d’intégrer une protection dorsale (de niveau 2), les fermetures à crémaillère sont autobloquantes.
Cerise sur le gâteau pour les pistards, la bosse sur le dos est prédisposée à recevoir un sac à eau… de quoi s’hydrater en continu lors des sessions sur piste.
iXS offre cette combinaison une-pièce RS 1000 à un prix vraiment canon. CHF 899.- pour la version en cuir bovin et CHF 1’799.- pour le cuir de kangourou. Pour ceux qui ne le savent pas, le cuir de kangourou est plus souple, plus résistant à l’abrasion et à la déchirure, plus léger… Ainsi, par ses caractéristiques, il peut ainsi être plus fin. Pour le pilote, une combinaison en cuir de kangourou est la garantie de profiter d’un maximum de mobilité et de confort.
En marge de cet essai, j'ai pu porter le casque racing Shoei X-Spirit III ainsi que les bottes iXS RS 400 et les gants iXS RX-4. Un ensemble idéal pour se rendre sur piste occasionnellement. A l'instar des pneus polyvalents, comme le Pirelli Rosso Corsa II, capables de rouler de manière sportive sur route de même que sur piste à la recherche de chronos, la combinaison une-pièce iXS RS 1000, les bottes iXS RS-400 et les gants iXS RX-4 semblent bel et bien prêt à toutes les situations. Très confortables pour un usage sur route avec des renforts moelleux en Mesh comme suffisamment rigide pour assurer un niveau de sécurité optimal sur piste et aussi pour un maximum de précision dans les mouvements, il y a de quoi être polyvalent et limiter les frais lors de l'achat de son équipement moto.
Quant au casque Shoei X-Spirit III, il s'agit de la perle du fabriquant japonais. Profilé, il jouit d'une stabilité exemplaire à très haute vitesse. Vous ne souffrirez alors d'aucun louvoiement à l'approche des 300km/h en bout de ligne droite. De plus, il se distingue par un système de ventilation avancé amenant de l'air frais à volonté sur le visage, sur le dessus du crâne et même sur les joues. Quant à l'insonorisation, elle est très bonne, étonnamment pour un casque racing. D'un point de vue sécuritaire, Shoei propose une calotte tricomposite ainsi qu'un épais calotin en mousse EPS. Les inserts en mousse enrobant l'intérieur du casque sont naturellement lavables, mais surtout, ils sont réglables au niveau du front, permettant d'ajuster la position du casque pour une champ de vision optimal en position couchée sur le réservoir.