Des détails bien pensés
Sous la selle qui s’enlève d’un tour de clé de contact, on a un accès direct à la batterie ainsi qu’au filtre à air en enlevant deux vis et en retirant un couvercle. C’est un filtre de type « papier », mais il peut être remplacé par un filtre en mousse.
Très pratique, sur la boîte à air, un sticker donne des recommandations pour les différents réglages de suspensions. J’ai assoupli la compression et la détente de la fourche de deux crans par rapport aux réglages de base, trop durs pour moi.
Les deux caches latéraux démontables sans outils possèdent chacun un petit espace de rangement. J’y ai stocké une paire de levier de frein et d’embrayage d’un côté et la trousse à outils dans l’autre. En dessous du phare, en enlevant un petit cache en plastique, on a accès à deux paires de fils électriques déjà équipés de cosses pour brancher un GPS par exemple.
La trousse à outils est assez complète et permet d’effectuer la majorité des interventions de routine comme changer le filtre, tendre la chaine ou encore démonter les roues. Dommage que la qualité des clés à fourche laisse à désirer. Celle qu’on utilise pour régler la tension de la chaine a tellement de jeu que j’ai réussi à la faire tourner sur l’écrou ! A remplacer immédiatement !
Le grand écran LCD couleur de la 790 en jette un max et affiche toutes les informations imaginables. Même en plein soleil il reste parfaitement lisible. Utilisé conjointement avec l’application pour Smartphones « KTM My Ride », il fait également office de GPS « minimaliste », indiquant les directions et distance, comme un Tripy. Tous les boutons des commodos sont rétroéclairés. C’est hyper cool de nuit.
Maintenance, casses et autres désagrégements
Aucune panne à signaler durant mes 9'000 km en 790 Adventure. Durant les 7'000 km de la Gibraltar je n’ai quasiment rien fait sur ma 790 R hormis souffler le filtre deux fois à l’air comprimé, retendre la chaîne trois fois, réparer une crevaison avec une mèche, resserrer un rétro après une chute et changer deux trains de pneus. C’est tout !
Le niveau d’huile n’a pas bougé. Avec des intervalles de services de 15'000 km, on peu envisager sereinement de grands voyages en sa compagnie.
Suite à quelques chutes, j’ai tordu le levier d’embrayage, qui était toujours utilisable, fissuré les protèges poignées en plastique et laissé quelques griffures sur les plastiques.
Durant la Gibraltar, sur route, après une longue conduite soutenue avec beaucoup d’accélérations et de freinage, ma poignée de frein avant est soudain devenue «molle ». Dès que je la touchais, elle durcissait à nouveau. Ça m’est arrivé quelques fois.
Les Bridgestone Battlax AX41 ont été changé après 3'500 km pour des raisons logistiques. L’avant aurait facilement fait le double et l’arrière encore 1'500 km. Pour une utilisation mixte 50/50, j’ai trouvé que c’était un excellent compromis.
Lors du HAT Pavia-Sanremo, j’ai cassé les fixations du pare-boue avant de la 790 T à cause de la terre argileuse qui s’est accumulée sur le pneu et qui a bloqué la rotation de la roue. J’ai voulu forcer, ce fut clairement une erreur de ma part.
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