Tout d'abord, je vous laisse vous jeter sur l'article de la petite Monster, à laquelle je ferai très souvent référence ici.
D'un point de vue général, le nouveau roadster Ducati m'a déjà tapé dans l'oeil. La position de conduite revue et l'arrivée des modes de conduite y sont pour beaucoup. Le look est aussi en cause. Globalement, on ne voit qu'une chose : le bloc-moteur faisant intégralement partie du châssis en reliant l'avant et l'arrière.
D'une moto à l'autre, le dessin ne change qu'en un point : l'arrière. A la façon de la Diavel, la plaque est fixée sur le petit pare-boue installé très bas sur le bras oscillant. Ce genre de détail, on aime ou on déteste, mais là où je m'interpelle, c'est pourquoi avoir mis les clignotants en haut sur des pièces semblant avoir été sciées ?
Le design de l'échappement varie aussi légèrement; avec les deux tubes de taille identique. Dernier gros changement, le mono-bras absent de la 821, ce dernier qui disparaît peu à peu des Ducati d'entrée de gamme.
La 1200S est naturellement mieux équipée, statut d'icône et de sommet de gamme oblige. Toute la suspension vient de chez Öhlins, autant la fourche que l'amortisseur. Tout est réglable, mais avec un tournevis. Le réglage automatique est réservé à la Panigale et à la Multistrada.
Pour les freins, Ducati continue de faire confiance à Brembo qui fournit ses étriers M50 qu'on retrouve sur la Super Duke, concurrente directe comme roadster gonflés aux hormones. La 821 est équipée en M4-32, question de hierarchie.
Dernier élément réservé à la 1200 : le compteur est un écran couleur TFT qui affiche différement les informations en fonction du mode de conduite sélectionné. En Urban, la vitesse et l'heure sont mise en avant, tandis qu'en Sport c'est un grand bargraph du régime moteur qui occupe l'espace et relègue le tachymètre dans un coin.