Esthétiquement, c'est un roadster tout en muscle, la mécanique déborde de tout les petits carénage de l'allemande. L'asymétrique gauche/droite des aérations de la RR se retrouve aussi sur le roadster, on vous laisse aprécier. Le bras oscillant est tellement énorme et massif qu'on se doit d'en parler en esthétique, la pièce est symplement magnifique. La fourche dorée de Sachs apporte visuellement cette touche de couleur qui se marie très bien au blanc.
Le petit mégaphone qui sert d'échappement est aussi une réussite. Aussi beau à regarder qu'à entendre, l'aftermarket n'est selon moi pas nécessaire. Il y a encore ce phare arrière, pointu et racé qui finit joliment l'arrière de la moto. Enfin, la tête de fourche intègre les deux phares qui semblent loucher, le propre de BMW. C'est peut-être le seul reproche esthétique qu'on peut faire à cette S1000R.
C’est au retour de deux jours de roulage à Magny-Cours au guidon de ma S1000RR perso que j’ai eu l’occasion de sauter sur la selle de sa sœur presque jumelle qui arbore une tenue légère. Une fois en selle, je constate immédiatement que le roadster partage une grande partie de ses gênes avec sa sœur sportive.
Les commodos sont quasiment identiques à ceux de la S1000RR à l’exception du levier d’embrayage et du cruise-control qui équipait ma machine d’essai. En ce qui concerne le levier d’embrayage, celui-qui équipe la S1000R est indigne d’une machine de la marque bavaroise, il fait cheap et n’est pas réglable en écartement.
Contact, le moteur gronde, ce quatre-cylindres en ligne a un chant qui est assez unique, première et en route. Le début de la prise de contact ayant eu lieu en ville, la maniabilité offerte par le grand guidon est tout simplement bluffante. Bon, il faut dire que j’ai bien été aidé par le poids plus que contenu de la Bavaroise, son réservoir étant aussi sec qu’une dune du Sahara (Merci Pat) !
Une fois le réservoir rempli telle une chope à l’Oktoberfest, la maniabilité de la S1000R n’a pas changée d’un iota. Elle se balance d’un angle à l’autre sans aucune résistance. La position de conduite est assez basculée sur l’avant, sans avoir de poids sur les poignets. Cela permet de très bien ressentir ce qui se passe sous le pneu avant et d’être constamment renseigné sur le grip de celui-ci.