
Le vendredi est le théâtre d’une compétition de "départ arrêté", la Punks Peak, qui a lieu dans les montagnes du Pays Basque espagnol, à Jaizkibel pour être plus précis.
La course s’étend sur un bras de route perdu au sommet de cette montagne et s’enroule sur 300 mètres. Elle regroupe 64 participants, distribués en plusieurs catégories, roulant sur des montures de 1920 à 1979 – toutes cylindrées confondues – et motos customs ne dépassant pas les 650cc – si après 1980. Scooters, cyclos et mobylettes étaient également les bienvenus.
L’année dernière, un épais brouillard avait empêché la course de se dérouler nous privant d’encourager l’un des Gentlemen GVA qui devait participer avec sa Honda CB 750.
La première course, si je peux l’appeler comme cela, est la "Copita" (qui veut dire plus ou moins "petit trophée" en espagnol). Des 50 et 80 cc complètement dingues et suralimentées se partagent la grille de départ. Si à cela vous ajoutez des déguisements les plus improbables et l’ambiance "El Solitario", le divertissement est assurée : c’est drôle, assumé et donne une bonne dose d’humour avant la partie plus sérieuse qui se joue après.
Les courses défilent devant nos yeux et signent des temps, le sifflement des drones te recoiffe à chaque tirage de bourre (bon, je le reconnais, c’est imagé. Des cheveux, je n’en ai plus...), évolution des médias oblige, je me réjouis de voir les images qu’ils vont produire et regrette de ne pas avoir emmené le mien (la législation française est très restrictive sur leur usage).
David Chapuis, le boss de Pure Motorcycles (interview plus loin dans l’article), y engageait une moto, la "#10 The Ten'Tation" une honda 750 Four K2 1972, pilotée par le célèbre Randy Mamola pour Alpinestars. Il y a du talent à Saint Raphaël !