
Cet essai a un peu eu l'effet d'un retour aux sources pour moi. Le premier jour il m'a fallu du temps pour m'habituer à ce roadster. Son comportement moteur assez brute et ses réglages châssis devant permettre le transport d'un passager en font une moto pas tout à fait à la portée du premier motard venu.
Mais au fil des kilomètres, je l'avais de mieux en mieux en main cette Kawasaki ! J'ai retrouvé le plaisir des premières motos essayées vers 2010. La douceur qu'il faut avec la poignée de gaz, le châssis qui demande qu'on lui rentre dedans pour obtenir ce qu'on en veut, le caractère d'un 4 cylindres que je n'avais pas roulé depuis longtemps... Sans être l'arme absolue, cette Z900 a vraiment su me convaincre, simplement avec le plaisir procuré.
On a eu la chance de prendre les Z pour un deuxième roulage le dernier jour. Cette fois, j'ai demandé un petit réglage des suspensions et de baisser la pression des pneus pour s'adapter à un conducteur seul. Voici les modifications:
Avec ces réglages, la moto a gagné en vivacité et en précision. La suspension travaille mieux, le pneu arrière est plus vite monté en température mais le pneu avant aurait encore pu être dégonflé de 0.2 ou 0.3 bar. La moto a perdu en stabilité en ligne droite, elle est devenue plus sautillante, mais ce qu'elle a gagné en agilité et en motricité dans les virages n'est pas négligeable. Les réglages restent une histoire de compromis.
En milieu de matinée, je me suis senti plus à l'aise et j'ai pu élever mon rythme. J'ai suivi un collègue qui était trop rapide pour moi la veille. Au fond, j'ai pas besoin d'électronique pour rouler, je ne m'étais pas autant amusé sur un essai depuis un certain temps. Ce roadster me laissera un excellent souvenir par sa simplicité. Goûtez-y vous aussi durant les Acid'Days 2017.
Une petite vidéo sans prétention pour voir la Z900 en action.
Et vous ? Adepte de retirer jusqu'à l'ABS pour vous sentir libre ou au contraire bien content d'avoir toutes les assistances de pilotage à votre disposition ?