Roadbook publié le 27 août 2015

Sibérie Extrême - Episode 3 : la BAM Ouest

Texte de David Zimmermann / Photo(s) de David Zimmermann

Le challenge pour lequel nous sommes venus de si loin commence aujourd’hui, après huit jours de liaison depuis Ulan Bator. La BAM ou Baikala Amurskaya Magistral est une ligne de chemin de fer longue de près de 5'000km.

La construction de la BAM qui a débuté en 1974 et qui a duré plus de quinze ans fut un énorme challenge. Construire une route, une ligne de chemin de fer et des villages pour loger les milliers de travailleurs dans cette partie quasiment vierge de la Russie n’a pas dû être une sinécure. Ici, les températures descendent en dessous de -50°C en hiver ; et en été, l’épaisse toundra marécageuse est infestée de moustiques qui ont pour seul objectif de vous pourrir la vie.

Cette région est perdue au milieu de nulle part ! Même une ville majeure comme Novossibirsk, capitale de la Sibérie, n’est atteignable qu’après plusieurs jours de train. L’avenir de ceux qui travaillent et survivent sur le tracé de la BAM est aussi noir que les murs couverts de suie des immenses centrales à charbon que l’on trouve dans chaque ville. Ici, il n’y a rien d’autre à faire que travailler, faire des gosses ou devenir alcoolique, ou les deux en même temps... Oubliez les loisirs, le shopping, les restos et les bars, les concerts, etc. Il n’y a rien de tout ça sur les milliers de kilomètres de la BAM.

La route qui a permis de construire la ligne de chemin de fer est praticable en hiver quand tout est gelé, et pendant quelques semaines en été, mais uniquement par des véhicules tout-terrain.

Par la route, seule la section Ouest jusqu’à la ville de Tynda est réellement praticable. On compte à présent trois expéditions ayant tenté la section Est, mais aucun n’a réussi à parcourir son intégralité sans devoir charger les motos sur le train à plusieurs reprises.

La dernière tentative a eu lieu exactement au même moment que nous étions sur la section Ouest. Un mois plus tôt, plusieurs fractures pour l'un d’entre eux et une moto à moitié détruite parce qu’happée par un train sur un pont ferroviaire, c’est ce qu’il a fallu aux quatre Anglais pour arriver au bout de leurs efforts.

De notre côté, contre tout attente, notre premier jour sur la BAM était facile ! Les 180km qui nous séparent de Novi Uyan, étaient tout à fait plaisants : une bonne piste, avec quelques sections goudronnées sous un ciel ensoleillé. On trouve un hôtel, vide bien évidemment, et un café dans le centre-ville qui prépare quelques plats réchauffés au micro-onde, comme c’est la coutume dans tous les cafés de Russie. Je pense qu’on puisse dire sans trop prendre de risques que les Russes sont les champions du monde de l’utilisation du micro-onde. La plupart de leurs plats sont préparés en avance, répartis dans des Tupperware et réchauffés avant consommation.

Au centre de ce petit bled constitué d’immeubles de style soviétique d’une mocheté affligeante, on trouve une place de jeu pas beaucoup plus belle et des enfants qui jouent. Ils semblent heureux et pas conscients de l’endroit où ils habitent, et c’est tant mieux pour eux. Comme je me promène avec mon appareil photo, les petites filles me montrent leurs exercices de gymnastique en prenant de poses de mannequin. Elles n’ont probablement pas plus de 7-8 ans ! C’est vraiment quelque chose qu’elles doivent avoir dans les gènes, les femmes russes, je ne vois pas d’autre moyen pour expliquer cela !

Le matin du dixième jour, on sait déjà avant de se lever qu’à partir d’aujourd’hui la rigolade est terminée... Il a plu toute la nuit, et on ne dirait pas que ça va s’arrêter de sitôt...

Faire la BAM dans des bonnes conditions, c’est aussi difficile que de trouver des gens qui sourient dans les rues de Moscou. On y a cru l’espace d’un moment, mais il ne fallait pas rêver non plus, si tous ceux qui l’ont faite en ont tellement bavé, je ne vois pas pour quelle raison on serait épargné...

Les pistes sont devenues boueuses et très glissantes, on progresse à 50km/h maxixum. On affronte également les premiers ponts en bois. Nombreux et pourris pour la plupart, ils sont extrêmement glissants et il faut souvent tout d’abord les traverser à pied pour repérer si on peut les passer à moto. Parfois il manque un morceau ou il y a de gros trous au milieu. Dans le cas contraire, traverser la rivière là où les camions passent. Et le choix n’est pas toujours facile, parce que bien évidemment, loi de Murphy oblige, les ponts les plus pourris se trouvent là où les rivières sont les plus difficiles à traverser.

Après avoir roulé la plus grande partie de la journée sans rencontrer âme qui vive, on tombe sur un 4x4 en panne... Il n’y a pas de réseau téléphonique et les gars sont bloqués ici depuis ce matin. Grâce au téléphone satellite de Ian, ils font un appel et semble-t-il que quelqu’un va venir les chercher... Pas le moins du monde stressé à peut-être passer la nuit ici, ils nous souhaitent une bonne route.

On arrive en début de soirée à Taksimo, complètement frigorifié et trempé.

J’entre dans le premier hôtel et quelle ne fut pas ma surprise, une fois n’est pas coutume, de tomber sur deux jeunes et charmantes réceptionnistes ! Je les aborde avec mon plus beau sourire et mon meilleur accent russe possible pour leur demander si elles ont de la place pour nous. Elles me répondent d’un ton glacial à faire geler la flotte qu’il y a dans mes bottes depuis ce matin : "Non, c’est plein !", sans même dédaigner bouger la tête de dix degrés dans ma direction ni même faire un sourire de politesse.

Plouf, plouf, plouf, font mes bottes quand je quitte cet hôtel...

Par chance, on trouve un second hôtel, avec une bonne vieille matrone comme il y a habituellement dans les hôtels russes.  Elle nous accueille chaleureusement dans son petit hôtel au troisième étage d’un vieil immeuble sans ascenseur. Mises à part les deux tortues qui se promènent librement dans le hall de la réception, nous sommes les seuls clients, ce qui n’est pas une surprise en soit. Quelle personne sensée viendrait de son plein gré dans cette ville ?

La douche chaude fut la bénédiction de la journée et Ian s’y est précipité en premier avant même de monter tout son matos. Rouler une journée entière avec de l’eau dans les bottes, je peux vous assurer que ce n’est pas bien beau quand finalement on sort les pieds. Ils sont bleu-gris et l’odeur (ouch!) qui ressemble à de l’eau qui a stagnée dans des égouts pendant quelques mois…ou un truc du genre, quoi. Je n’avais pas trop pris la peine de regarder ma tronche dans le rétroviseur, mais j’étais couvert de boue jusqu’aux sourcils... C’est peut-être pour ça que je n’ai pas trop eu de succès au premier hôtel...  Parce que, franchement, ne trouvez-vous pas ça bizarre qu’un hôtel soit complet dans le trou du cul du monde ? Hein ?

On trouve un café, le seul café, dans la gare où l’on mange une soupe chaude et quelques pilmenii réchauffés au micro-onde. Cerise sur le gâteau, j’hérite du lit king-size et les deux autres dorment sur des canapés, parce qu’aucun des deux ne voulait partager le lit avec un gars ! Du coup, j’ai fantastiquement bien dormi.

Le pont Vitim et notre plus grosse frayeur...

Le onzième jour, tandis que la pluie battante se fait entendre sur les fenêtres, ni Ian, ni Uwe ne semble vouloir se lever, et moi je suis déjà réveillé depuis belle lurette... Moi qui croyais que les vieux ne pouvaient pas dormir le matin, ça n’est en tout cas pas le cas de ces deux !

Je les réveille et on discute la possibilité de rester un jour de plus ici, en attendant que la météo se calme. Mais personne n’a vraiment envie de rester dans ce trou où il n’y a de toute façon rien à faire.

Commencer une journée en mettant ses pieds dans des bottes mouillées, c’est un peu comme le moment où l’on passe le cap critique des testicules dans l’eau quand on se baigne dans un lac à 16°C...  Difficile sur l’instant, mais après ça, on est prêt à affronter n’importe quoi. Et c’est tant mieux puisque la pluie arrête de tomber !

On a roulé la première partie de la journée en compagnie de Sergei, un chauffeur de camion, qui nous suivait avec son Ural. A plusieurs reprises, on a voulu le laisser passer devant, lorsqu’on était bloqué devant un pont pourri ou une rivière, mais il se contentait de nous dire qu’il restait derrière, au cas où on aurait un problème. En général, il allumait une clope et nous regardait en rigolant traverser les rivières avant de sauter dans son camion et de poursuivre.

Une des choses qui a rendu la BAM si mythique au sein de la communauté des motards aventuriers, c’est le fameux pont traversant la rivière Vitim. L’ancien pont ferroviaire fait 570 mètres de long et 15 mètres de haut. Il n’a pas de barrières et est juste assez large pour qu’un véhicule puisse le traverser à la fois. Probablement chaque personne qui l’a traversé a posté sa vidéo sur YouTube. Il y a notamment Iker, ce champion de motocross basque cinglé devenu célèbre pour avoir établi le record de vitesse en le traversant à fond à plusieurs reprises sur sa KTM 950 Adventure (voir la vidéo).

Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas de sitôt que quelqu’un va battre son record et ça ne sera certainement pas nous, simples mortels !

Au détour d’un virage, on se trouve enfin face à la bête. L’effet est encore plus impressionnant puisqu’on roule constamment dans la forêt et que tout à coup, on se retrouve face à cette immense rivière. Qu’est-ce qu’il est long ce pont ! Un mélange de peur et d’excitation me prend aux tripes.

Le pont Vitim, c’est la raison principale qui m’a motivé à tenter la BAM. Et là, je me retrouve face à lui ! C’est difficile d’expliquer avec des mots cette sensation. Ian se décide à y aller en premier, et après quelques minutes quand il atteint l’autre berge, c’est Uwe qui le suit. Au milieu du pont, il y a soudain un changement de niveau et Uwe manque de trébucher, mais se rattrape de justesse. Ouf ! J’ai serré les fesses pour lui !

Je pars en dernier. Le pont est fait d’une série de traverses de chemin de fer maintenues avec de gros clous avec des interstices entre les traverses d’environ 15-20cm entre chacun. Certaines parties ont été réparées avec des plaques de ferraille rouillée. Les énormes clous qui maintiennent les travers bougent et le trajet est accompagné d’un bruit de cliquetis. Même si ce n’est pas si technique que ça, la longueur du pont, la perspective de se louper et de tomber dans la rivière quinze mètres plus bas rendent la traversée quand même pas banale. Une fois de l’autre côté, autant vous dire que c’est un gros soulagement !

Alors qu’on se félicite de notre exploit avec quelques photos souvenir,  Sergei traverse le pont avec son énorme Ural qui prend toute la largeur, comme si c’était la chose la plus banale qui soit... Nos chemins se séparent ici où il part avant nous.

A peine remis de nos émotions que le prochain challenge nous attend à quelques dizaines de kilomètres : un pont détruit depuis plusieurs années et une rivière impossible à traverser à moto. Notre avantage, c’est que d’autres l’ont fait avant nous, et donc on sait directement ce qui nous attend.

Actuellement, il n’existe que deux solutions pour la traverser : payer le gardien du pont ferroviaire pour qu’il nous laisse passer, ce qui peut être soit cher, soit long s’il faut attendre qu’il se décide à accepter, puisque c’est totalement illégal. La seconde option, c’est de payer un camionneur pour qu’il nous transporte de l’autre côté.

On s’arrête à tout hasard dans un petit bled pourri comme il y en a tant sur la BAM et quelle surprise de tomber sur un Allemand qui habite ici ! Le gars a rencontré sa femme sur Internet et est venu ouvrir un petit kiosque ici, au milieu de nul part ! Invraisemblable !

Il nous invite à prendre un thé chez lui et, très rapidement, nous sommes l’attraction du jour. Pendant que tous les enfants débarquent et veulent monter sur les motos, essayer nos casques et faires des photos, une vieille babouchka me lit les lignes de vie dans mes mains et je ne comprends pas la moitié de ce qu’elle me raconte, mais peu importe...

On fait également connaissance du seul motard de ce village, qui arrive sans casque et en schlapp au guidon de sa Honda Hornet 900 !

C’est difficile d’imaginer le comique de la situation sans avoir été sur place. Le gars habite dans un endroit où il n’y a pas la moindre route goudronnée, à des centaines de kilomètres à la ronde et possède une moto de route avec des pneus lisses... Je sais bien que les règles s’appliquant aux communs des mortels ne s’appliquent pas aux Russes, mais quand même, je ne peux pas croire qu’il ait pu amener cette moto ici autrement qu’en train ! Malheureusement, à cause de la mémé qui ne voulait pas lâcher mes mains, je n'en saurai pas plus...

Grâce à notre ami allemand, on trouve un chauffeur qui veut bien nous faire traverser la rivière pour 5000 roubles pour les trois.

Aussitôt dit, aussitôt fait, on charge les trois motos dans la benne du camion et il traverse la rivière en quelques minutes sans le moindre problème. Les camions russes, c’est un peu aux camions ce que Chuck Norris est aux hommes, rien ne peut les arrêter.

La pluie recommence à tomber et il commence à se faire tard. On doit trouver au plus vite  une place pour dormir.

A un point, la route se sépare en deux, et Ian, qui roule normalement devant traverse une rivière à contre-courant pour emprunter la piste de droite.

Autant moi qu’Uwe, on se rend compte que c’est au-dessus de notre niveau et on décide de ne pas traverser. Ian ne veut pas prendre le risque de revenir en arrière et du coup nous dit qu’on se voit plus tard. De toute façon, les deux pistes suivent la ligne de chemin de fer, on s’attend où elles se croisent...

Quelle idée stupide ! Rapidement, on se rend compte qu’elles ne se rejoignent pas. Il pleut de plus en plus et nous sommes bloqués par un pont détruit de notre côté. On grimpe sur la ligne de de chemin de fer pour essayer de voir Ian et l’appeler. On crie, on court, le tout sous la pluie avec ces co*nards de moustiques qui profitent pour nous piquer au visage car on est obligé d’ouvrir nos visières à cause de la buée... C’est vraiment l’enfer. On commence  un peu à paniquer. Il fait presque nuit, on ne peut plus continuer et on ne voit pas d’autres solution que de se poser pour la nuit en espérant que Ian fasse de même. On avait vu une petite maisonnette directement au bord de la ligne de chemin de fer quelques kilomètres en amont, et on décide de retourner en arrière pour y jeter un oeil.

Vous n’allez pas me croire, mais par une chance inouïe, la fenêtre est ouverte et on peut y entrer. Là, on est en mode survie, il pleut de plus en plus et on se dépêche d’y balancer tout notre matos. A plusieurs reprises, on a confondu le bruit d’un train avec la moto de Ian, mais cette fois pas de doute, c’est bien le bruit sourd inimitable de la 690 Rally. Je cours dehors, et c’est bien Ian qui arrive ! Il a finalement fait marche arrière, retraversé la rivière et a suivi les traces de nos pneus. Quel soulagement !

Malgré notre fatigue, et le fait qu’on soit trempé jusqu’à l’os, on passe probablement la meilleure soirée et on se jure de ne plus se quitter jusqu’à la fin de notre trip. Non seulement il y a de l’électricité dans la cabane, et mais également des chauffages. Avec le réchaud à gaz de Ian, on se fait du thé et de la bouffe de survie en sachet, vu les circonstances, c’était comme bouffer dans un gastro ! Autant vous dire qu’on apprécie hautement notre confort sommaire, quand on sait qu’on a failli devoir monter les tentes sous la pluie à même la route en compagnie de ces sal*pards de moustiques !

La suite dans l'épisode 4!

David
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