Pour moi, coureur n°91, la participation s'est résumée à 4 montée le samedi. Il a fallu être patient avant que la première montée puisse avoir lieu sur une piste trempée. Il a surtout été difficile pour moi de trouver la motivation à m'équiper et à prendre le départ de la première montée d'essai. J'ai trouvé du courage d'abord en me disant qu'il faut faire une montée d'essai pour se qualifier pour le reste de la journée. Et ensuite j'ai pensé qu'il vaut mieux y aller tout de suite qu'attendre la seconde montée d'essai.
Affublé de ma combi pluie, je fait une première montée sans prendre de risque en un peu plus d'une minute. J'étais encore au sec jusqu'à une violente averse alors qu'on attendait de redescendre au paddock. Tant pis pour mes gants que j'espérais ne pas tremper trop vite.
Deuxième montée, je sais à quoi m'attendre et augmente un peu le rythme. Arrivé dans le dernier droit je sens l'avant qui songe se faire la malle. Je reste heureusement sur mes roues et rejoindrai le paddock avant un repas pris au sec pour se réchauffer.
Ma moto venait de sortir de chez le sorcier Vincent Buclin, j'ai pu jouer un peu du blipper. Malheureusement, je n'ai pas pu essayer le Launch Control, c'est ce qui arrive quand on ne lit pas le manuel de son nouveau jouet...
Je vois mon ami Foux au stop avant de rejoindre le paddock. Je regarde la prévision météo et je me dis que ce n'est pas le moment d'enlever la combi pluie. Tant pis pour les photos, je serai un sac en plastique géant avec un casque. Je signe un chrono de 1:00.58 (booooooo-ring! trad: ennuyeux) mais j'ai le mérite de l'avoir fait.
Deuxième montée, chrono, je regarde le radar pluie et fini par enlever mon attirail étanche. Seulement une pilote chute devant moi (elle n'a rien, heureusement!), il faut remettre la piste en état. Le temps s'écoule et la prochaine averse s'approche au radar, soit pile quand on attendra de redescendre. J'hésite, puis je remets les vêtements pluie. Bien m'en aura pris, il pleuvra effectivement dru le temps que les directeurs de course nous amènent en bas.
Lors de cette quatrième montée, c'est l'arrière qui décide de décrocher dans le gauche des vignes. Je presse un litre d'huile et peux changer de caleçon, je frôle la correctionelle, mais je m'en tire sans choir. Voir à 0:47 sur la vidéo.
59.31, j'ai atteint l'objectif de ma première montée en 2015, passer sous la minute, mais sous la pluie. La cinquième montée s'annonce, j'ai peur de vouloir aller trop vite dans des conditions qui empirent, et décide de m'arrêter. Tant pis pour les deux run que je rate, mais je crois avoir été raisonnable.
Dimanche, pas question de rouler pour obligations professionnelles. Je laisserai mes amis finalement profiter d'une piste sèche pour faire de très beau chrono et même un nouveau record pour Bryan Leu. Ah si j'avais pas dû retourner au bureau, je saurai ce dont je suis capable avec ma R6 que je connais de mieux en mieux. Amis du Norton Sport Club, comptez sur moi pour la 64ème de Verbois !
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