
1'000 emplois seront toutefois conservés à Hinckley, de même que la production de quelques modèles spéciaux. Le siège embauchera vingt nouveaux ingénieurs pour renforcer l'équipe R&D et aura une capacité de production d'environ 4'500 unités par an. Les sites de productions en Inde et au Brésil ne sont pas concernés par cette délocalisation.
Le PDG Nick Bloor explique la supression de quelque 50 emplois à Hinckley ainsi que la délocalisation : “le constructeur se prépare pour l’avenir et notre prochaine phase d’expansion se situe en Asie. C’est pour cela que nous renforçons notre outil de production en Thaïlande, pour être au plus près des marchés émergents”. Cette annonce est en lien direct avec le partenariat dévoilé le mois dernier avec Bajaj pour la production de petites cylindrées (<500cc). Plus de la moitié de la production de Triumph reste réservée à l'Europe... La zone Asie représente un potentiel de croissance attractif, une législation est intéressante dans le cas où la production est faite sur place, la main d'oeuvre est qualifiée de même que bon marché. Ce sont quelques arguments en faveur de la Thaïlande.