
Nous venons de quitter la selle de la Yamaha MT-10 et nous pouvons vous livrer nos premières impressions. Yamaha nous a gratifiés d’une belle balade à rythme (très) soutenu sur un parcours de pas moins de 330 kilomètres, de quoi se faire une bonne idée des capacités de cette moto de la catégorie "hyper naked".
Avant tout, il est important de préciser que la Yamaha MT-10 a de la gueule, et même un certain charme. Les photos de presse publiées abondamment sur la Toile depuis sa présentation en novembre dernier lors du salon de Milan ne la mettait vraiment pas en valeur.
On a sans surprise apprécié le caractère de son moteur, le fameux crossplane de la dernière R1. Linéaire sur toute la plage de régime, il affiche des valeurs de couple appréciables. En Suisse, on se contentera des trois premiers rapports, tant le quatre-cylindres se distingue par son allonge.
Le calibrage des suspensions (entièrement paramétrable), également empruntées à la supersportive, offre un excellent compromis entre confort et précision, même à très haute vitesse. Pour satisfaire à la stabilité en virage, Yamaha a équipé la MT-10 d’un amortisseur de direction.
La rigidité de son châssis Deltabox ainsi que son empattement ultra court (1400mm) lui confère une étonnante agilité pour un roadster 1000. Quand bien même la MT-10 affiche quelque 190kg à sec, on ressent toutefois son poids, notamment lors de changements d’angle.
Nous n’en dirons pas plus pour ce soir et vous demandons un peu de patience en attendant la publication de l’article-essai détaillé prévue d’ici demain soir.
Stay tuned !