
Le dimanche 2 juin 2013, un couple de motards se balade tranquillement sur la route Suisse, en direction de Nyon. Une diplomate onusienne arrive en face et tourne subitement en direction de Dully, coupant la route aux motards. L'homme, malgré un freinage d'urgence et une veine tentative d'évitement, décédera sur place un peu plus tard, sous le regard de sa compagne, qui a quant à elle, réussi à s'arrêter juste à temps.
Tous deux formaient un couple uni, fusionnel. Et ils plaçaient tous deux la sécurité en tête de leur priorité. Ils n'étaient pas des "motards du dimanche".
L'accusée, une quinquagénaire née dans l'Ohio, s'est retranchée derrière son immunité diplomatique pour échapper à toute prise de sang ou d'urine qui aurait peut-être permis aux enquêteurs de déterminer les causes de l'accident. Son attitude, exhubérante et souriante lors du procès, a blessé les parties civiles et heurté la Cour. Elle a tardé non seulement à admettre sa responsabilité dans cet accident, mais aussi à présenter des excuses sincères à la veuve et à la fille du défunt.