
Le meilleur exemple de la gamme dédiée aux motards est le sac Bandit Tank. Ce dernier est équipé de deux pattes de trois aimants pour s’adapter sur les motos dont le réservoir est métallique, soit la majorité des motos du marché. Les dimensions du sac me semblent proches des autres sacs pour réservoir ; 42 cm de long, pour 26 de large et 17 de haut pour un volume total de 17litres. Ce modèle est composé d’une poche plaquée sur le dessus, d’un grand compartiment et d’une petite poche suspendue à l’intérieur du grand compartiment mais accessible depuis l’extérieur (très pratique pour mettre les clés de la moto !).
Le grand compartiment renferme en fait une poche amovible : étanche à l’immersion avec fermeture « 3 tours », zip plastique et sangle de contrainte. Toutes les fermetures à crémaillère du sac sont tout de même étanches, mais peut-être pas à l’immersion. Ses zips ne sont pas non plus cousus, mais thermocollés sur 1cm de large. Le Bandit Tank peut aussi servir de sac à dos grâce à ses bretelles moussées qui peuvent facilement être rangées sous la mousse dorsale lorsque l’on place le sac sur un réservoir.
Sur la partie supérieure ont été ajoutées deux sangles et un carré de plastique permettant de porter son casque lorsqu’on descend de moto. Je ne pense pas qu’il faille craindre la chute de son casque, il n’y a que les encrages du haut des sangles qui sont amovibles et ils sont conçus d’une forme empêchant le décrochage en plus d’être en aluminium. A cela s’ajoute une sangle ventrale qui peut aussi servir pour assurer le sac au guidon si on doute des aimants.
Le sac s’adapte très bien sur le réservoir : la mousse de protection évite les rayures, tout comme les petits anneaux de caoutchouc qui empêchent le contact trop direct des aimants avec le métal. A moins de coincer un gravier dessous, vous préserverez votre carrosserie. Il m’est arrivé de rouler à un très bon rythme avec le sac sans même l’assurer. Par contre, je n’ai pas pris le temps d’aller en Allemagne vérifier la vitesse maximale avant décrochement. Mis à part une grosse bourrasque et une zone aimantable trop petite, vous ne perdrez pas ce sac en cours de route. Chaque poche a son utilité, la petite du haut pour ranger les clés, la carte de crédit pour les péages, par exemple ; celle du dessus pour un itinéraire ou une carte, j’aurais aimé qu’il y en ait une transparente. Dans le grand compartiment, on mettra très facilement tout ce qu’on balade, dans la poche étanche ou non.
Le Bandit Tank n’est clairement pas conçu pour n’être qu’un sac à dos de tourisme, les bretelles ne sont pas très confortables mais simplement pour porter le sac et son casque en pause de midi, c’est plus que suffisant. Je ne partirai pas en randonnée malgré sa sangle ventrale et son ajustage sur la poitrine. Par dessus une veste avec protection d’épaule, le confort des bretelles passera au second plan, à moins de transporter du lourd.
Ce sac est une référence d’étanchéité. Même si le design est peu engageant, il remplit parfaitement sa mission. Toutes les pièces thermocollées sur 1cm semblent de très bonne façon ; une fermeture à crémaillère se cassera avant de voir un trou apparaître. La protection dorsale et les aimants ont eux très bien été pensés pour les motards qui prennent soin de leur machine. Enfin, le porte casque, seule pièce où l’on voit une couture traversante, est très utile une fois qu’il faut faire une pause. Sa conception est rassurante ; deux sangles cousues puis collées en bas et deux épais crochets en aluminium maintiennent le casque plaqué contre le sac. Ce que je reproche à ce sac, c’est l’absence de poche transparente pour un roadbook ou une carte.