
Accueillis par Marcel Dufner et tout le staff d’Inter-Motos, le public et la presse romande ont tranquillement attendu la présentation un verre à la main et des petits fours dans la bouche. Prenant le micro, Marcel Dufner a d’abord tenu à remercier le public réuni dans sa concession. Il a également évoqué son plaisir de représenter la marque anglaise. « Triumph est une marque qui progresse… et qui progresse bien », a-t-il déclaré avant de laisser à Pascal Meyerhans, Manager de Triumph Suisse, le soin de dévoiler la nouveauté au public.
Pascal Meyerhans qui, après un bref historique de Triumph Suisse et d’Inter-Motos, a retiré la toile qui couvrait la Street Triple 2012. En reprenant les phares ovales de sa grande soeur Speed Triple, la Street s’offre une image plus jeune, avec notamment de nouveaux logos. Ces derniers, présents également sur la Speed Triple et la Daytona, distinguent les modèles les plus affûtés de la marque. Bonne nouvelle, malgré leur légère refonte, les Street Triple ne prennent pas un centime! La version standard s’échangera toujours contre 11’690 francs, tandis que la R vous en coûtera toujours 12’990 (frais de transport non-inclus).
L’idée, c’est vraiment de suivre l’évolution de la Speed. Comme ils l’ont fait pour cette dernière, dans le but de voir un réel changement. Souvent, les motos évoluent mais on ne s’en rend pas compte. Là, Triumph a été plus radical et a adapté ça à la Street. Pour la rendre plus agressive, plus jeune.
Je pense qu’il y aura toujours des gens qui n’aimeront pas ou qui aimeront. Le but est de faire réagir les gens, ce qui est le cas! Aujourd’hui la moto performe (se vend bien, ndr.) et je pense, mais c’est personnel, que sur la Street les phares seront plus importants car ils rendent la moto plus agressive pour viser une clientèle plus jeune.
C’est peut-être moins le cas pour l’icône de la marque (la Speed, ndr.), qui a dix-sept ans et une clientèle derrière. Mais là aussi il y a eu un choix très clair de différencier la moto. De ne pas arriver avec une nouvelle Speed qui sent le réchauffé, mais une moto différente, qui en effet fait parler d’elle. Pour l’instant, au niveau des immatriculations et des ventes en début de saison, c’est encore la référence. On reste optimistes pour la Street!
C’est très bien! Tout le monde y vient. Pour le client Suisse, c’est encore mieux: il a tendance à acheter tout ce qui est plus performant, plus accessoirisé. Si d’origine la moto est mieux accessoirisée, c’est parfait! On vend du rêve, de l’émotion. C’est le deux-roues, pas la voiture, c’est quelque chose qui fait rêver.
Je crois que nous sommes un peu précurseurs dans un système de distribution du futur. Il y a aujourd’hui beaucoup de marques qui fonctionnent traditionnellement. A savoir avec un stock de véhicules dans le pays, une grosse structure…
Triumph a fait le choix d’ouvrir quelques succursales (nous sommes une succursale de Triumph France) et je pense que malgré tout, nous sommes le plus petit importateur du pays, par rapport au potentiel de vente. Malgré tout, le but est de croître. Nous avons commencé à trois, nous sommes cinq aujourd’hui. Notre but est d’avoir une personne en plus par année.
La Street R est un modèle 2012, on peut donc l’annoncer sans problème! (Rires.) Plus que ça… je pense que de temps en temps vous êtes (nous, la presse) les mieux placés, parfois même plus que nous, pour savoir ce qui se passe! Je sais plein de choses, je sais qu’il y aura de belles choses encore à venir. 2011 est déjà une année exceptionnelle, avec sept nouveautés plus cette Street 2012. La suite, vous la découvrirez lors de nos prochains évènements!