
Mais en quoi consiste ce travail ? C'est une tâche accomplie conjointement par Marc et ses techniciens pour préparer la moto en fonction des circuits et des conditions climatiques.
Les mécaniciens Repsol ne travaillent jamais à partir de rien, ils ont ''déjà des informations acquises l'année précédente ou lors de séances d'essais antérieures" selon le mécanicien en chef Santi Hernández.
"Si nous sommes sur une piste avec des gros freinages, nous travaillons sur la stabilité de la moto. Nous considérons aussi les changements qu'une piste humide implique ainsi que les conditions d'adhérence", poursuit Hernández.
"En changeant la géométrie, vous pouvez aider la moto à virer, mais en même temps, perdre en stabilité au freinage", explique Hernández. À la manière d"un chef d'orchestre, le chef mécanicien doit trouver le bon équilibre entre tous les éléments et permettre à Márquez d'être le plus confortable possible et de tirer le maximum de sa machine.
Il écoute les impressions du pilote, qu'ils transforment en informations pour ajuster les réglages et faire progresser le développement de la machine afin d'obtenir la meilleure performance possible en piste.
La technologie nous permet d'avoir des données chiffrées sur le freinage, sur la performance des suspensions avant et arrière, sur l'accélération grâce à de nombreux capteurs placés sur la moto. 117 variables différentes sont ensuite analysées sur ordinateur.
Après la touche finale apportée pendant le warm-up et avant le départ sur la grille, les mécaniciens rentrent au stand et laissent Marc Márquez seul avec sa moto, dans sa concentration. Ils attendent de voir comment cet intense week-end prendra fin.