MotoGP – Nouvelle réglementation sur… l’alcool !

Il existait déjà des contrôles qui visaient les substances illicites, qui sont effectués de manière aléatoire et épisodiques. Ces derniers, qui ont pour but d’enrayer le dopage, peuvent s’effectuer n’importe où, que ce soit dans un box après une séance qualif’ ou au domicile du pilote, comme cela avait été le cas pour Jorge Lorenzo.

Maintenant, la FIM étend les contrôles à l’alcootest à l’ensemble des compétitions motocyclistes, et le MotoGP ne fait pas exception.

Comme pour les tests pour les substances illicites, les contrôles se feront de manière aléatoire. Comprenez par là que les commissaires (de la FIM hein, pas ceux en bleu) procèderont à un tirage au sort et sélectionneront au moins trois pilotes pour passer les tests.

Ces derniers pourront être convoqués pour le test de 12 heures avant la course et jusqu’à une demi-heure après celle-ci. Une exception  sera faite pour ceux qui finissent sur le podium afin que la « gorgée » de champagne soit possible.

Les désignés volontaires ne devront pas dépasser 0,10 g/litre à l’éthylotest. Comme pour vous et moi sur la route, si le taux révélé est négatif, ils pourront repartir sans aucun souci. Mais si le taux est positif, c’est à nouveau comme pour nous tous. Un second contrôle se fera 15 minutes plus tard. Si le résultat demeure positif, le pilote concerné serait immédiatement exclu du week-end en question et sera sanctionné provisoirement en attendant la sanction finale ultérieure qui sera prise par la Cour Disciplinaire Internationale, qui peut aller jusqu’à une suspension allant de 9 à 18 mois !!!
A nouveau, comme pour nous, un recours est possible mais il ne peut être fait qu’à la TAS (Cour d’Arbitrage du Sport).

Tout ça c’est bien beau, mais nous, on a le droit de refuser de souffler sur la route ! He bien les pilotes aussi. Sauf que dans ce cas, le pilote serait immédiatement exclu de l’événement et sanctionné par la suite.

Même si cela paraît logique de ne pas se « murger » un week-end de course, on peut quand même se dire qu’il est bien loin le temps du Continental Circus…