Après une nouvelle soirée passée avec Marianne et Bernard, retrouves cette fois par un heureux hasard, j'ai passé une nuit difficile car le repas était presse de ressortir. Le lendemain matin, j'ai visite un peu cette jolie ville aux nombreux batiments coloniaux, hésitant à reprendre la route dans mon état de santé. En plus, mon équipement étaient encore bien mouillé. Finalement, je me suis ébroué sur le coup de midi, comptant profiter du temps sec. Mais quelle jouissance d'enfiler ces vêtements et ces gants encore tout humides. Les 240 km me séparant de Riobamba se sont déroulés sur une belle route, sinueuse et avec peu de trafic. De quoi me faire oublier mon inconfort vestimentaire. Seuls quelques passages dans un épais brouillard m'ont obligé à réduire l'allure.
Arrivé à Riobamba, j'ai immédiatement pris une douche bien chaude et me suis mis au lit, tout grelottant et fiévreux. Du coup et bien que cette ville en elle même présente peu d'intérêt, j'ai décidé d'y passer au moins deux nuits, en espérant que cela sera suffisant pour me rétablir.
Aujourd'hui, ça va bien mieux et je devrais être en mesure de reprendre la route demain matin, mercredi, pour Banos, aux portes de la jungle. Après la grippe intestinale, la fièvre jaune !
Hasta luego et becs à la grand-mère de La Lorraine.