On fait connaissance avec un groupe de belges malchanceux. Coincés ici, ils attendent l’assistance qui doit venir récupérer une de leur moto. Pas de casse humaine heureusement, mais une mauvaise chute qui aura eu raison du carter latéral gauche très exposé de l’Africa Twin 1000 DCT. Résultat un gros trou et une belle fuite d’huile... On leur remonte un peu le moral avec du fromage et du saucisson avant de reprendre la route.
Le reste de la trace sera à la hauteur de ce qu’on a pu avoir ce matin et c’est fatigué mais ravi qu’on rejoint le camping peu avant 18 heures. Ce soir c’est paella pour le souper et une super soirée à discuter d’ULM avec nos voisins de table en sirotant bières et verres de rouge.
Dimanche matin il faut plier bagages avant le départ car on retourne sur Villmousstaussou. Pour avoir essayé de grappiller un max de minutes de sommeil supplémentaires, je suis un peu à la bourre et j’ai un peu du mal a faire rentrer toutes mes affaires dans mon sac étanche Enduristan.
Chaque matin, les départs sont donnés par groupe de 3 à 5 motos avec un intervalle d’une minute entre chacun, et en règle général ça fonctionne plutôt bien. Ce matin, ça bouchonne un peu au début et on se retrouve derrière les side-cars Ural sur une dizaine de kilomètres. Je suis impressionné de voir, avec leur poids et leur faible puissance avec quelle aisance ils progressent sur les chemins.
Mes coéquipiers devant encore rentrer jusqu’à Grenoble et moi-même jusqu’en Suisse le jour même, on décide de prendre le chemin du retour en début d’après-midi.
Aujourd’hui la température dépasse allégrement les 30°C et on roule sous un soleil de plomb. Les paysages sont à nouveau plus secs, dans le même style que le premier jour. La piste est toujours aussi sympa, mais vers 13 heures, alors qu'il nous restait bien 140km à rouler, on décide de couper court et de prendre le chemin du retour après une halte dans une petite boulangerie.
Jérôme et Pierre prennent la route pour Grenoble et moi pour Villemoussaussou, afin de récupérer mon Jumpy. Au vu du vent latéral qu’il y avait sur l’autoroute, j’étais vraiment heureux de ne pas faire les 800km du trajet retour à moto.
La Cathare est, comme les autre événements organisés par Cocoricorando, un excellent moyen pour découvrir un coin de ce magnifique pays qu’est la France, de s’initier au plaisir de la conduite tout-terrain dans une ambiance vraiment cool et surtout de rencontrer des gens qui partagent la même passion. En plus, j'avoue que parfois ça fait sacrément du bien de partir faire une virée sans devoir concocter un itinéraire sois-même ni avoir a chercher un ébergement.
Informations Pratiques
L’inscription à la Cathare Moto Trail coûte 440 euro et inclus les traces, les petits-déjeuners, les trois soupers, l’accès au camping (avec douches et WC) ainsi qu’un T-shirt souvenir. Sur place, il est possible de louer un GPS Tripy pour 110 euro et également de faire transporter ses bagages pour 95 euro. Le forfait accompagnant (ou passager) est de 110 euro.
Pour de plus amples informations sur les événements Cocoricorando, consultez le site officiel.
Attention ! Avec un maximum fixé à 150 participants par événement (200 pour le PDK), mieux vaut ne pas trainer lors de l’ouverture des inscriptions car ceux-ci sont quasi tous complets en l’espace de quelques jours. Pour le Paris-Dunkerque et la Vercingétorix c'est même en quelque heures que toutes les places sont prises.
J’en profite pour remercier toute l’équipe de Cocoricorando pour leur super travail !