
La NSR 500 fait partie de l'histoire des Grands-Prix, elle a commencé à écumer les circuits en 1984 et aura compté nombre de pilotes à son guidon, pour certains qui étaient aussi caractériels qu'elle. Il faut dire qu'à l'époque tout cela fonctionnait à l'huile de coude, au feeling et qu'il n'y avait pas à donner une image "propre sur soi" comme aujourd'hui.
Nous vous proposons donc de suivre en vidéo (et en anglais) cette folle épopée qui aura duré près de 20 ans et aura compté pas moins de 10 titres mondiaux avec le premier pour Freddy Spencer en 1985 et le dernier pour Valentino Rossi en 2001.
Après l'ère des 3 cylindres, c'est le début de celle qui deviendra la base de toute une génération de NSR et donnera la voie à suivre pour la concurrence. La NSR 500 se voit dotée d'un V4 deux-temps à un seul vilebrequin pour gagner en poids et en compacité.
Enfin, en 1987 l'angle du V se voit ouvert à 112 degrés pour y loger les 4 carburateurs Keihin qui doivent alimenter le moteur.
En 1988 débarque une toute nouvelle NSR dont le châssis, qui était l'élément faible de la moto, est complètement revu, c'est l'apparition des deux longerons en aluminium qui le forment et qui deviendront également un standard, encore utilisé aujourd'hui.
Par contre, Wayne Gardner ne manque pas de critiquer son moteur, bien qu'étant le plus puissant de la catégorie, il est également le plus pointu et le plus difficile à maîtriser, le pilote n'hésitant pas à le qualifier de "sauvage".
La NSR de 1989 est donnée pour 165 chevaux et est capable d'atteindre 310km/h. Imaginez cela avec les pneus et les protections de l'époque… Elle voit également l'apparition du premier bras oscillant dit "banane" afin de laisser passer les deux pots de détente du même côté.
Mick Doohan bâti la légende de la NSR qui développe à cette époque plus de 200cv. La révolution apparaîtra en 1992 lorsque Honda fera courir le premier moteur big-bang permettant à son pilote de passer plus de puissance au sol.
Le son produit par ce nouveau moteur étonnera tout le monde et verra les ingénieurs des autres marques enregistrer ce son afin de percer les secrets de ce moteur. A son guidon, Doohan remportera cinq championnat d'affilée de 1994 à 1997.
Durant cette période, la NSR évolua par petite touche, le constructeur ailé se préparant à l'arrivée du 4-temps en catégorie reine. La NSR remporta tout de même 2 championnats avec Alex Criville puis Valentino Rossi.
Aucune autre machine n'aura marqué les esprits et son époque comme la NSR et même encore aujourd'hui lorsque l'on demande à un pilote actuel de Grand-Prix sur quelle machine il aimerait pouvoir rouler, bon nombre citent la NSR.