
Les châssis Suter ont connu leur heure de gloire dans les années 2011 et 2012 avec de nombreuses victoires et le titre en 2012 avec Marc Márquez. Depuis 2013, de nombreux teams se sont tournés vers Kalex car c'était à l'époque la machine qui gagnait.
Mais voilà, aujourd'hui certains réfléchissent et se disent qu'il vaut mieux être team A de développement chez Suter plutôt que Team B chez Kalex. Au final, c'est plus le pilote qui fait la différence que le châssis, on l'a vu notamment avec Sam Lowes l'année passée au guidon de la SpeedUp.
C'est pourquoi, après la course de Brno l'équipe Italtrans a fait rouler Mattia Pasisni à Misano pour évaluer le châssis suisse, ce dernier se serait dit enchanté du châssis qui est bien plus réactif aux réglages que celui de sa Kalex.
Eskil Suter a d'ailleurs déjà fourni son plan de bataille et vise pas moins de 3 équipes avec 5 à 6 pilotes pour son retour dans la catégorie intermédiaire : « Nous avons besoin de cinq à six pilotes pour que nos efforts de développement soient rentables ».
On retrouverait donc, selon les voeux d'Eskil Suter, en plus de l'équipe Italtrans qui fait rouler Mattia Pasini et Andrea Locatelli, notre team suisse CarXpert avec Dominique Aegerter et son futur coéquipier ainsi que le team Dynavolt avec Sandro Cortese et Marcel Shrötter. Ça fait du beau monde, habitué à lutter dans le haut du tableau, donc un excellent retour pour Suter.
Par contre, en ce qui concerne le team CarXpert, Thomas Lüthi qui est dans une structure indépendante conserverait son châssis Kalex.
Wait and see, mais on ne peut que se réjouir du retour d'un constructeur de l'envergure de Suter en Moto2.