Ma moto est une Moriwaki MD250H. Le châssis est conçu par Moriwaki et le moteur est celui de la Honda CRF 250 cm3, légèrement modifié afin qu’il soit mieux adapté à la piste. A mon âge (quatorze ans), il est trop tôt pour passer dans une catégorie 600cc et je suis trop "grand" pour continuer sur une NSF100.
Mes parents et moi avons fait ce choix principalement pour une question de budget. Nous avons eu quelques propositions (notamment en Championnat d’Espagne Pré-moto3) mais impossible pour nous financièrement !
Pour l’European 250 Junior Cup, nous avons déjà la bonne moto et le niveau de ce championnat est très élevé, ce qui est un bien pour continuer de progresser. Le budget n’est pas encore trouvé entièrement, mais nous gardons bon espoir...
Environ 20'000 km.
Je vais tout mettre en œuvre pour réussir à me battre dans le groupe de tête. Il y a tellement de pilotes très légers engagés (30 à 40kg à quatorze ans, ils ne bouffent jamais ou quoi ? Pour info, je pèse 63 kg) que si j’arrive à rouler dans les dix premiers, je serais déjà content.
Le rêve serait pour moi la "Redbull Rookies Cup". Mais si je n’ai pas la chance de pouvoir y participer, j’opterai pour un championnat en 600cc sans savoir encore lequel. Tout ça sera déterminé en premier lieu par le budget et les sponsors que nous aurons... Nos moyens financiers personnels sont très très réduits. Nous adaptons nos saisons (nombre d’entrainements et pneus entre autres) en fonction du financement que nous avons obtenu.
Nous étions à Dijon pour une course du championnat. Notre moto fonctionnait, à ce moment-là, un peu moins bien que celles des concurrents, comme expliqué plus haut. Avant le départ de la première course du week-end, alors que je n’avais réussi à me qualifier qu’en douzième position, j’ai demandé à mon père (qui est aussi mon mécano) "l’essence, c’est ok ?". Trois fois j’ai posé la question et trois fois il m’a répondu "oui, t’inquiète, c’est bon !". Je me suis battu toute la course dans un groupe de quatre pilotes, en observant où je pourrais les dépasser. Au dernier tour, je lance mes attaques et réussi à remonter à la neuvième place. Et puis... Blop, blop, blop... Un demi-tour avant la ligne d’arrivée, panne sèche !
Nous organisons le repas avec l’aide d’amis et de certains de nos sponsors, notamment Vionnet motos, à Meyrin, qui nous soutient énormément. Je ne vais pas tous les citer mais sans eux, ma belle aventure s’arrêterait là !
Le repas aura lieu à la salle Antoine-Verchère (salle communale de Meyrin), route de Meyrin 297, dès 18h30.