A ce jour, le T-Max 2016 est disponible en trois versions : Standard (notre version d’essai), Lux Max et Iron Max. Vous trouverez les détails de ces différentes versions en suivant ce lien : Yamaha Scooter Suisse.
Le look général de cette évolution du modèle précédent ne change guère, ou presque. La face avant reçoit un nouveau carénage qui supprime le feu diurne au profit d’un déflecteur d’air qui a pour but de limiter les remous sur le casque du pilote. Les rétroviseurs sont positionnés plus haut afin de faciliter la rétro-vision, mais également les remontées de files.
Changement le plus flagrant : l’arrivée de feux avant à LED. Outre le côté très esthétique, ces derniers offrent un confort de roulage bien supérieur à la version précédente. Une signature lumineuse qui permet de le reconnaître parmi la foule de scooters présents sur le marché.
Du côté pratique, l’apparition d’un système de démarrage sans clé s’avère des plus agréables à utiliser. Comme pour certaines grosses berlines, votre clé reste dans votre poche et une simple pression sur l’un des deux boutons vous permet, soit d’ouvrir le coffre, soit de démarrer, ou encore de verrouiller la direction en fonction de la position du guidon. Outre ce côté pratique, il évitera également aux voleurs "bike jackers" de partir avec votre Maxou, puisqu’à partir d’une certaine distance de la clé, le moteur se coupera. Et vous me direz : mais si la batterie tombe en panne, je fais comment pour accéder à mon coffre ? Il vous suffira simplement d’ouvrir la boîte à gants de droite, puis d’accéder tout au fond de cette dernière à une serrure qui permet de déverrouiller la selle. Yamaha a également pris le soin d’ajouter dans le tablier une prise 12V, qui vous permettra de recharger votre portable ou de brancher un GPS.
Le tour est fait en ce qui concerne l’esthétique et les aspects pratiques, il est temps d’en venir à la partie-cycle qui évolue dans le bon sens avec une fourche inversée de 41mm, assistée de nouveaux étriers de freins radiaux qui viennent pincer des disques flottants de 267mm.
L’apport de cette nouvelle fourche permet au T-Max d’obtenir un train avant un peu plus sportif que par le passé et pourtant il n’en avait pas vraiment besoin, mais il gagne surtout en endurance et en précision lors des arsouilles prolongées. Quoi, vous ne roulez qu’en ville avec votre T-Max ? Ah bin tant mieux alors, le passage sur les pavés n’en sera qu’amélioré. La plongée est moindre et le placement en virage se fait avec plus de précision, un point non négligeable de nos jours ou les routes sont de plus en plus en mauvais état.
Du côté des nouveaux étriers radiaux, c’est du tout bon. Le feeling au levier est nettement amélioré, du coup vous pouvez doser avec précision votre freinage. Freinage de trappeur ou pas, c’est vous qui voyez. Le frein arrière et toujours aussi sensible avec un ABS qui se déclenche bien trop tôt pour les plus saignants.
Voilà, le tour des nouveautés est fait. La motorisation ne change pas et offre toujours un confort de conduite très appréciable, que vous soyez le roi des feux rouges version ON/OFF ou plutôt un enrouleur de courbes, vous apprécierez le couple permanent du 530cm3. Etant un ancien propriétaire de Maxou, j’aurais toutefois aimé que Yamaha propose une nouvelle motorisation lors de cette évolution. Mais bon, tout vient à point à qui sait attendre, comme ont dit : "Allez, un petit pari pour le prochain T-Max ? Un moteur de MT-07 dégonflé dans un nouveau châssis pour 2017...?"
Le T-Max évolue peu, mais suffisamment pour rester en tête des ventes et dans le coeur des propriétaires de maxi-scooters. La référence est toujours au top du marché et l’arrivée des autres marques n’y aura rien changé. Le 530 reste toujours un parfait compromis entre look/efficacité/fiabilité, ce qui en fait un choix évident lors d’un nouvel achat. Nous pourrions juste lui reprocher l’absence de place pour un second casque sous la selle et un petit manque de watts lors des relances en duo.