Je vous laisse imaginer la tête d'Harley-Davidson en voyant débarquer une machine qui, si l'on lui retire ses trois diapasons, pourrait sans problème se fondre dans la masse des modèles américains. La Bolt a la vocation de contrer les ventes de l'Iron 883.
La déclinaison R se distingue de la version standard par son système ABS, ses amortisseurs, sa peinture spécifique et sa sellerie avec des surpiqûres et un revêtement spécifique. La Bolt R est la plus optionnée de la famille. Du côté purement esthétique et pour les deux versions présentes au catalogue, le bobber est plutôt agréable à contempler.
Selle ultra basse (690mm), réservoir ridicule, guidon court, petit phare rond, feu arrière à LED, jantes noires à bâtons, compteur de vitesse analogique (donnant la base des informations : vitesse, heure, trips 1 et 2. Rien de plus !), silencieux 2-en-1, cadre noir, bras oscillant noir et moteur noir. La Bolt ne fait pas dans le bling-bling et renforce son côté bad-boy. La qualité des ajustements et des finitions est dans le standart actuel de la marque. L'équipement d'origine est pléthorique ; normal pour un bobber.
Côté motorisation, Yamaha a pioché dans son catalogue actuel et a extirpé des entrailles de la Midnight Star le bicylindre en V 950cc à refroidissement par air. La boîte de vitesses à cinq rapports est également de la partie. La transmission est assurée par une courroie. Seule différence avec sa grande soeur, la Bolt perd deux chevaux, portant ainsi la puissance à 52cv. Par contre, le couple passe de 76.8Nm à 79.5Nm à 3'000tr/min. De plus, la Bolt est 27kg plus légère que la Midnight Star. Meilleures reprises et belle agilité devraient être au rendez-vous !
Trêve de blabla, la route m'appelle !