
Si de nos jours l'innovation va dans le bon sens, avec notamment une simplification des diverses étapes administratives, quelques fois elle peut cacher un véritable malaise au sein de certaines administrations, celle des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière par exemple.
Depuis quelques années, les agressions des inspecteurs ne cessent de se multiplier. La raison est toute simple. L'inspecteur a pour devoir d'annoncer à la fin du parcours la réussite (ou non!) de l'élève. Pour certains candidats, la pilule ne passe pas facilement. Des dizaines d'agressions à main nue ou armée sont recensées chaque année à travers l'Hexagone.
Une première mesure avait été prise en 2014 par le Gouvernement, celle d'envoyer par courrier le résultat d'examen dans les vingt-quatre heures. Par ailleurs, en cas de faute jugée grave par l'inspecteur, l'annonce de l'échec doit se faire immédiatement.
Fort de ce constat récurrent, l'Etat français a donc décidé de mettre en place un système protégeant l'intégrité corporelle des inspecteurs et permettant aux candidats de découvrir leurs résultats en ligne via un site web.
Un autre problème de fond existe encore, celui du délai pour passer son examen. Dans certains départements, les candidats doivent patienter jusqu'à six mois avant de pouvoir espérer passer leur examen pratique. C'est une véritable aberration lorsque l'on connaît le stress qu'un examen provoque, le coût supplémentaire généré et, parfois, le fait que l'élève ne pratique plus pendant ce temps d'attente.
Une sérieuse réforme serait judicieuse afin d'améliorer ce système archaïque.