
En mars 2011, l'agente de police circulait au volant d'une voiture banalisée lorsqu'elle avait été pincée par un radar. Le Tribunal cantonal argovien l'avait condamnée à 30 jours-amende à 110 francs et à une amende de 750 francs.
Dans un arrêt diffusé lundi, le TF confirme la sanction et relève que les conditions d'un dépassement de vitesse autorisé n'étaient pas réunies. Prendre en chasse un automobiliste coupable d'un excès de vitesse n'est pas une raison valable si le conducteur n'est pas un fuyard et peut parfaitement être identifié.
Les policiers n'ont le droit de dépasser la vitesse autorisée qu'à certaines conditions. Tel est le cas lorsqu'il y a danger pour la sécurité publique, lorsqu'une personne en fuite doit être poursuivie ou lorsqu'une vie est en danger.
Aucune de ces conditions n'était remplie en l'occurrence. Le chauffard poursuivi par l'agente ne savait même pas qu'il était pris en chasse par la police. (arrêt 6B_1006/2013 du 25 septembre 2014)