
Les utilisateurs de ce moyen de locomotion, pourtant unanimement reconnu pour son apport bénéfique sur la fluidité du trafic, seront donc pénalisés pour leur choix.
Rarement, la discrimination envers les motocyclistes aura été aussi flagrante que dans ce cas-là. Les nombreuses personnes qui avaient opté pour un moyen de transport qui contribue à éviter l'engorgement des centres-ville, vont ainsi être injustement pénalisées. Les autorités bâloises font en l'occurence peu de cas de ceux de leurs citoyens qui ne peuvent se rendre en ville à vélo ou avec les transports publics.
Comme le revendique Ci-Motards dans son texte sur l'initiative fédérale, il est indispensable de garantir aux habitants de ce pays le libre choix de son moyen de transport. Les appels se multiplient au sein de la population pour réclamer ce droit et pour rejeter des "arnaques" telles que celle que l'on vit à Bâle-Ville. (hz)
Le 20 mars 2013 à 21h13, Rita Häfelfinger, 55 ans, a écrit:
"Avec cette décision, les contribuables qui ont troqué leur voiture contre un scooter pour des raisons écologiques seront "punis".
Travaillant à temps partiel, je devrai dorénavant payer pour 5 heures de parcage, pour seulement 3-4 heures d'activité. Devant me déplacer plusieurs fois par jour pour mon travail, je ne peux compter sur les transports publics. En tant que citoyenne favorable à une politique sociale, j'ai de plus en plus de peine avec ce gouvernement rose-vert et sa vision étroite en matière de transport, fondée uniquement sur la mobilité douce.
Il est clair pour moi que, à partir du jour où les parkings motos seront payants, j'irai faire mes achats ailleurs qu'au centre-ville. Obligée cependant de m'y rendre pour mon travail, je parquerai mon scooter en périphérie et ferai le reste du trajet à pied, afin de me soustraire à cette taxe injuste. Citoyens en colère, révoltez-vous contre ces magouilles dignes d'une république bananière !"
Pour ou contre le parking payant pour les motos ?