
Dans le monde de la mobilité électrique, Yamaha est une référence pour le vélo à assistance électrique (VAE). Depuis les années 1990 où ils ont commencé la commercialisation, ils ont accumulé 30 ans d’expérience et vendu aux environs de 7 mio. d’unités. Rien qu’en 2021, c’était un marché de 5 mio. de eBike. C’est pourquoi 3 modèles urban, gravel et all-mountain portant la marque Yamaha seront commercialisés avant la fin de l’année 2022.
Un autre pan de cette stratégie Switch ON est la résurrection du “boguet”. Ces vélomoteurs qu’on peut rouler dès l’âge de 14 ans ont la vie dure entre normes environnementales toujours plus drastiques et un marché qui se réduit d’année en année. Pour un concept hybride fonctionnant avec un moteur eBike S-Pedelec aux performances de boguet, Yamaha s’allie à ses partenaires de longue date que sont Fantic Motor et Motori Minarelli. L’objectif est que B01 se mue en un modèle de production dans un avenir proche.
Dernier pan des modèles électriques à venir, les prototypes E01 et E02 deviendront réalité. Le premier est un équivalent 125cm3 et le second un équivalent 50cm3, tous les deux électriques. Ce dernier, baptisé NEO est plus proche de la production que le 125cm3 qui lui fera partie intégrante d’un projet de scooter en libre-service avec un acteur majeur du segment avant de poursuivre son chemin sur le marché.
Mais les motos dans tout ça ? Elles sont pour l’instant épargnées par l’électrification. Nous avons appris récemment que Yamaha Motor s’était vu confier la mission par Toyota Motor Corporation de faire fonctionner un moteur thermique à l’hydrogène. Ils ne sont pas seuls dans l’aventure, Kawasaki Heavy Industries, Subaru Corporation et Mazda Motor Corporation collaborent pour trouver une solution viable au moteur à combustion interne.
Ils ont déjà réussi à faire fonctionner le moteur V8, propulsant normalement le coupé sport de luxe Lexus RC F, avec seulement de l’hydrogène. Les modifications se concentrent au niveau des injecteurs, des culasses et du collecteur d’admission. Il développe une puissance de 450 ch à 6 800 tr/min et un couple maximal de 540 Nm à 3 600 tr/min.
Imaginez conserver la boîte de vitesses, le comportement d’un moteur à combustion et un véritable bruit de fonctionnement ? Les échappements devraient être repensés non plus pour traiter les gaz nocifs émis, mais seulement pour façonner le son émis par le moteur. Ceci ouvre la porte à de belles avancées !