
C'est par un arrêté du 27 avril 2017 que la justice genevoise annule les tests prévus sur les tronçons du Pont du Mont-Blanc, de la route des Jeunes et de la route de Ferney. Le motif évoqué est que lors des séances du Département cantonal des transports, bien que les différentes communes aient été présentes, celle-ci, dont la Ville de Genève, n'avait pas donné de préavis officiel. D'où le recours de M. Pagani.
Bien que la justice donne raison sur la forme a Rémy Pagani, ce dernier a plutôt recouru pour une raison de fonds : "Alors que les gens peinent à avoir les moyens de disposer d'une voiture, il nous faut des transports publics rapides et avantageux. Il faut donc cesser d'empiler toutes sortes de véhicules sur les voies de bus. Si les scooters y sont formellement acceptés, les accidents augmenteront."
Fort heureusement, la Ville de Genève n'ayant pas autorité pour recourir concernant les trois autres tronçons tests situés à Lancy, Bernex et au Grand-Saconnex ceux-ci devraient avoir lieu et devraient commencer d'ici un mois.
Alors que les transports publics démontrent leur limite pour peu que l'on n'habite pas dans un quartier bien desservi et que l'on ne travaille pas au centre-ville, on ne comprend toujours pas ce blocage de certains politiciens face aux deux roues motorisés en ville. Ce n'est plus un problème de pollution, quasiment tous les moteurs étant des 4-temps catalysés.
Le trafic étant saturé, la voiture n'y a plus sa place et le deux-roues permet de se déplacer à sa guise durant toute la journée en allant rapidement d'un point A à un point B. De plus, s'il lui est possible d'emprunter les voies de bus, il restera moins longtemps dans le trafic et laissera de la place sur les voies "normales".
Le problème de fonds doit plutôt être la liberté individuelle que représente le deux-roues… Espérons que le test de M. Barthassat soit concluant et ouvre les yeux à nos autorités.