
A peine rentré de ce périple au demeurant mémorable, il nous livre son reportage fractionné en plusieurs épisodes. Voici le cinquième et dernier volet !
Mais avant de lancer la vidéo, lisez les quelques mots de Lolo Cochet : "Moscou/Vladivostock : j'ai pas du tout le sentiment d'avoir été un héros mais assurément celui d'avoir vécu. Vivre c'est se réjouir, s'enthousiasmer, rencontrer échanger mais aussi douter, pester pour rendre les premiers moments encore plus forts et beaux. Je vais être franc avec toi. Au départ de Moscou, j’ai même douté. Je me suis dit "est-ce que tu pousses pas le bouchon un peu loin, Lolo ? Est-ce tu vois pas trop grand ? Tout seul avec tes caméras ? T’es sûr de ce que tu fais ?".
Bah non. Mais à l’arrivée, tout va me manquer. Les gens, fabuleux. Les routes pourries mais uniques. Les trous dans le bitume. Les paysages alternant monotonie et magie. La sensation de ces immenses étendues à perte de vue. La conduite libre dans tous les sens (c'est pas bien mais j'en ai profité). Les lignes droites, les pistes. Tout va me manquer. Tiens même le convertisseur de réseau mobile va me manquer. 4g égale edge. 3G égale "appel des secours uniquement " et crois-moi sur la route ici, la 3G, c'est utile.
Tu vois, je ne suis pas une agence de voyage, j'ai rien à te vendre mais moi, dans la Russie, je prends tout sans rien jeter ni renier. Toi aussi tu vas me manquer mais j'ai encore un paquet d'idées pour te faire rêver. En traînant la patte, je suis entré dans Vladivostock et là, c’était comme dans un rêve. L’émotion m’est montée à la gorge. Je suis arrivé sur un immense pont qui franchit la baie de Vladivostock, il y a avait une petite bruine et une brume qui s’accrochait au loin sur les reliefs.
J’ai cru que j’allais voir un sous-marin russe jaillir de l’eau. Je sais pas pourquoi, Vladivostock, j’imaginais ça exactement comme ça. Je suis arrivé à l’hôtel, j’ai dessanglé la Multistrada et je lui ai fait un bisou. Je suis pas Rossi, j’ai rien gagné. Mais avec la Multi, on s’est fait confiance. Elle m’a dit qu’elle s’appelait "Enduro", j’ai bien voulu la croire et elle m’a pas déçu. Pour ce genre de périple, elle m’a apporté confort, facilité et fun au quotidien. Moi, j’avoue, j’ai un peu abusé de sa confiance. J’ai adoré son châssis, son moteur, son confort, son efficacité. Elle est devenue ma meilleure alliée pendant ce périple qui est capable de te démonter, sans outils, une moto chinoise en 1.000 km de transsibérienne défoncée.
C'était magique. Alors merci à la Multi Enduro. Merci à Ducati de m’avoir fait confiance, merci à ma compagne Marie et à nos deux enfants Sam et Jo qui m'ont terriblement manqués."
Maintenant que vous avez lu cette introduction, place à la vidéo :