
D'abord à l'échelle d'un canton, d'une ville. A Genève c'est le conseiller administratif de la ville de Genève, Serge Dal Busco, qui cristalise les tensions. En conséquence de la pandémie, le trafic individuel est monté en intensité notamment en vélo. Pour la sécurité de ces derniers, la Ville de Genève a mis provisoirement en place de nouveaux axes cyclables qui ont réduit la part des routes acessibles aux voitures individuelles.
Ceci créé des congestions très importantes dans la ville de Genève et rend les déplacements beaucoup plus longs qu'auparavant. Autant les privés que les professionnels, qui doivent se rendre chez des clients ou sur des chantiers, sont ennuyés. D'autant plus que sous la pression de milieux favorables à la mobilité douce, ces mesures pourraient devenir définitives...
Deuxième point : la ville de Genève semble expérimenter de nouveaux types de marquages au sol pour les zone de rencontres, à grand frais évidement. Surprise, ces marquages sont illégaux et le canton somme la ville de les retirer (une nouvelle fois à grand frais).
Troisième point : ils ferment des axes d'accès à certains quartiers qui deviennent un enfer de circulation et où les commerçants, déjà durement impactés par la crise sanitaire, voient leurs clients se rendre ailleurs car la circulation est devenue tout simplement impossible autour de ces commerces.
Les contestataires à ces mesures sont invités à manifester (à pied ou en moto) le vendredi 3 juillet. Rendez-vous au Kiosque du Jardin Anglais à 16h (le port du masque et le respect des règles de distanciation est obligatoire). Un parking deux-roues éphémere occupera la voie de droite de la route collée au jardin anglais dès 15h30. 16h45 mise en place du cortège, départ à 17h précise. A 18h les manifestants doivent se disperser sous peine d'être immobilisé s'ils n'optempèrent pas.
Comme expliqué précédement, la conseillère nationale du PS Gabriela Suter propose d'interdire les motos émettant plus de 95dB selon leur fiche d'homologation. Elle tente ainsi de se substituer à l'autorité européenne d'homologation et de restreindre la liberté de choix du moyen de transport en ciblant précisément les motards. Mais ça ne s'arrête pas là, reliser les idées qui impactent la circulation dans le lien ci-dessus.
Une concertation a eu lieu entre la Fédération Moto Suisse, la Ci-Motards, Schweizerischer Auto- und Motorradfahrer-Verband et fighterfriends.ch (une communauté qui cherche à défendre les motards) sur le plan d'action. La décision à été prise : il faut reprendre Berne.
La dernière fois qu'il a fallu recourir a une telle manifestation, c'était en 2003 alors que le bureau de prévention des accidents (BPA) avait proposé de brider toutes les motos à 80 km/h y compris sur autoroute. 35'000 motards s'étaient alors rendus à la capitale ! (lien vidéo malheureusement en allemand, la version de la RTS n'étant pas disponible en archive)
Cependant pour une manifestation d'une telle ampleur, il faut pouvoir s'organiser et se coordonner. Ce que la crise COVID 19 a rendu encore plus compliqué. Donc cette manifestation nationale n'aura pas lieu avant le mois de septembre, ont déclaré les participants à la concertation. Nous, AcidMoto.ch, vous tiendrons bien évidement informés.