Selon le Département des Infrastructures (DI), le bilan, dont l'établissement avait été confié à une entreprise privée, n'a pas été aussi probant que ce qu'il aurait dû l'être.
Il ressort que les comportements de certains usagers sont devenus indésirables et que les dépassements de vitesse étaient plus nombreux sur ces tronçons.
Depuis l'ouverture de la voie de bus à la Praille en octobre 2017, l'organisme en charge du bilan aurait constaté une hausse des infractions liées à la vitesse, passant ainsi de 1.35 à 4%. Du côté de la route de Ferney, le constat est plus affligeant, puisque le taux passe de 3.3% à 8.2%.
Toutefois, nous pouvons toujours nous demander si, en temps normal les contrôles radars avaient eu lieu, si ces voies n'avaient pas été ouvertes aux deux-roues motorisés.
Toujours selon l'étude, il ressort également que les TPG perdraient 20 secondes sur ces tronçons, et que la sécurité des cyclistes aurait été dégradée, ces derniers se retrouvant (selon le rapport) coincés entre une voiture sur leur gauche et une moto sur leurs droite.
Cette expérience prend donc une fin définitive, car tant du côté de l'Etat que de la police, les entités ne souhaitent pas prolonger ces tests, car ceux-ci favoriseraient les comportements illicites.