
Jonathan Grossenbacher fait partie du paysage des stunters suisses depuis de nombreuses années et il est un de nos, voire même le, meilleur représentant de cette discipline sportive. Si si, après l'avoir pratiqué, on vous promet que c'est du sport.
Mais voilà, jusqu'à aujourd'hui, pour apprendre à faire de beaux wheelings, il fallait passer par la case apprentissage personnel qui comprend également une autre case "chute", voire "pelle".
C'est pourquoi Jonathan a eu l'idée de lancer sa Swiss Stunt Riding School, soit rien de moins qu'une école pour apprendre les rudiments du stunt, à savoir les beaux wheelings et le drift.
Les cours sont répartis en deux niveaux, le stage de découverte qui permet de déjà apprendre la théorie et à commencer à s'exercer sur les KTM Duke 390 de l'école. Et cerise sur le gâteau, un baptême en bi-place est réalisé avec Jonathan aux commandes, croyez-moi ça vaut son pesant de cacahuètes.
Puis le stage avancé permet de travailler encore plus en profondeur, voire en hauteur, puisque la demi-journée est exclusivement consacrée aux travaux pratiques. Et une demi-journée suffit amplement tant on est rincé à la fin. Je vous l'avais dit, le stunt c'est du sport.
Au niveau de l'équipement, rien de plus simple, la Swiss Stunt Riding School met à disposition, les motos et les chariot de sécurité, il suffit de venir avec son casque, ses gants, ses bottes, une veste en cuir, sa dorsale et un jeans ou un pantalon renforcé et roulez jeunesse !
Venons-en à notre expérience personnelle. Pour ma part, bien que motard depuis... oulhà une trentaine d'années... je n'ai jamais été un foudre de guerre pour réaliser des wheelings. Et bien croyez-moi, une fois la théorie assimillée et un quart d'heure de pratique pour travailler le déclenchement, c'est presque devenu un jeu d'enfant.
L'atout majeur est le chariot de sécurité qui permet de s'exercer à chercher le saint-graal, autrement dit le point d'équilibre. Hé bien, il est sacrément plus haut que ce à quoi on s'attend ! Grâce à se chariot qui évite le retournement, on peut aller le chercher, voire même se retrouver "tanké" à l'arrêt la roue avant pointée vers le soleil, hein mon Gonzo !
L'avis de Gonzo:
Le stunt est une pratique sportive qui mérite d'être mise en avant. Surtout quand on voit ces "cross-bitumeurs" qui entachent cette discipline qui force à mettre bout à bout équilibre, maîtrise et travail. Et du travail, il en faut, croyez moi.
A mon humble niveau, je ne suis pas un expert du lever de roue et Jonathan m'a permis de comprendre bien des choses en peu de temps. Pour reprendre ses mots, on voit en une demi-journée ce qu'il a dû apprendre en plusieurs mois en autodidacte.
Et quelle joie quand ce point d'équilibre est enfin atteint! A tel point qu'avec les chariots de sécurité, on se surprend à aller plus loin encore et jouer avec ce frein arrière qui est la sainte sécurité du wheeling... et on finit tanké !
Un passage sur les burns avec toujours cette transmission d'information donnée religieusement par Jonathan, toujours là pour donner le dernier conseil qui va bien.
De la pédagogie, du fun et une découverte de cette discipline sportive en toute sécurité, voilà ce que propose la Swiss Stunt Riding School!
Toutes les infos sur les prochains stages et les inscriptions sur le site de Swiss Stunt Riding School.