
Les chiffres sont évocateurs de performances hors du commun. La bête sportive, conçue de carbone et d'aluminium, ne pèse que 140kg (à sec) et son trois-cylindres 749cc développe la bagatelle de 180cv à 14'200tr/min. Ça vous parle ?
Un trois-cylindre 749cc ? Oui, il n'est autre que le bloc 675cc de la Triumph Daytona. L'alésage (76mm) est identique, seule la course a été alongée en passant de 49.6mm à 55mm. La puissance est transmise à la roue arrière par l'intermédiaire, entre autres, d'un embrayage anti-dribble Bosch et d'une chaîne renforcée (largeur 428) à faible friction.
Les tubes d'acier composant le châssis sont assemblés par la technique du brasage qui consiste à coller les éléments l'un à l'autre par un métal de jonction (en l'occurrence du laiton) fondu à une température inférieure à celle utilisée pour les soudures d'acier traditionnelles. Il en résulte aucune distorsion des tubes d'acier du châssis et un soin extrême apporté aux soudures. Le brasage est une ancienne technique de soudure qui n'est plus que rarement utilisée, hormis dans les industries de pointe telles l'aérospatiale et l'aéronautique. En effet, elle nécessite beaucoup plus de temps et un savoir-faire tout particulier.
Le GP-Sport profite de suspensions K-Tech premium réglables dans tous les sens et de freins surpuissants PFM. Il va également de soi que la géométrie de la moto est entièrement personnalisable, du bras oscillant à l'angle de chasse.
Quant aux jantes, le matériau qui les compose n'est pas précisé ; on peut toutefois aisément s'attendre à du magnésium... La ligne d'échappement signée T3 Racing est entièrement en titane. Le carénage, lui, est en carbone.
Seules 50 unités sont mises en vente au tarif unitaire de 65'000 £, soit approximativement le même qu'une certaine Ducati 1299 Superleggera.