Des motards anversois escortent une ado de 16 ans à l'école suite à des harcèlements

Une scène étonnante s’est produite cette semaine, à l’Institut Saint-Joseph de Kontich, dans la province d’Anvers. Plusieurs motards ont en effet escorté une jeune fille de 16 ans harcelée par plusieurs condisciples. Une manière de faire qui dérange certaines personnes…

Nos confrères de Sudinfo.be relayent une histoire étonnante, mais qui démontre bien que les motards, même habillé de blouson en cuir avec des écussons, ont un coeur.

Dans le monde, des enfants battus, maltraités, harcelés ou victimes d’abus sexuels, il y en a beaucoup. Beaucoup trop même… À l’école, dans la rue ou à la maison, ils sont des milliers à subir chaque jour des assauts physiques ou psychologiques…

Le groupe de bikers « Templars against Child abuse » a donc décidé d’agir. À son niveau. Et à sa manière. Comme on peut le découvrir sur leur page Facebook, les membres de cette association «  travaillent pour arrêter les agresseurs et/ou harceleurs de toutes sortes et souhaitent aider les autorités à les empêcher de nuire  ». «  Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour débusquer ces personnes et aider les enfants  », écrivent-ils également sur leur page.

C’est la raison pour laquelle les « Taca » ont décidé de venir en aide à une jeune demoiselle de 16 ans qui était victime de harcèlement dans son école durant l’année académique 2015-2016. Cette semaine, afin d’éloigner les personnes mal intentionnées lui voulant du mal, quelques membres l’ont donc accompagnée jusqu’à la porte d’entrée de son établissement scolaire, l’Institut Saint-Joseph de Kontich, dans la province anversoise, expliquent plusieurs médias néerlandophones.

À la fin de la journée, plusieurs membres des « Taca » étaient également présents, pour s’assurer que tout se passait bien. «  Et afin de montrer à tout le monde qu’elle bénéficiait de la protection et du soutien de notre groupe  », a affirmé un membre dans les colonnes de la Gazet van Antwerpen.

Si cette protection a rendu le sourire à la jeune fille, et à sa maman, ravie de voir sa progéniture se rendre à nouveau à l’école avec le sourire, la direction de l’établissement et la police n’affichent pas le même optimisme. «  Nous sommes bien conscients que ces personnes entendent défendre une noble cause, mais nous considérons qu’il y a d’autres moyens de régler ce genre de différends  », disent-ils.

Leur devise :

Today, we have no weapons or horses – we have bikes & honor!

Aujourd’hui , nous n’avons ni armes, ni chevaux – Nous avons des motos et l’honneur !